Ce n'est qu'une cité de plus, à quoi bon s'y attarder ...

[Mélinda]

Une ombre déambule dans la cité de la Dark Alliance. Une ville de plus qu'elle visite, qu'elle explore. Une chevelure ébène cache son visage, ses habits sont déchirés révélant à différents endroits quelques morceaux de peau trahissant ses formes féminines.Aurait-elle eu affaire à une embuscade ? Non bien au contraire. De vils gredins s’étaient emparés d’une serveuse à Dana’s Valley. La guerrière les a suivi et lorsqu’ils commencèrent à se préoccuper uniquement de leur victime, telle une furie elle s’est jette sur eux. Une attaque rapide, maniant de courtes épées dont leurs tranchants ne laissaient aucune chance à leurs victimes. Les hommes tombent un à un à terre. Puis un long silence brisé tout d’un coup par des sanglots.Mélinda s’approche de la serveuse terrorisée et lui tend une main. Son regard de marbre refroidit la demoiselle qui hésite à se faire aider. Soupirant, la guerrière dégage ses cheveux et montre ses yeux d’émeraude et esquisse un faible sourire pour la rassurer.*

Je te raccompagne seulement si tu te dépêches, ma route est encore longue…


La jeune fille se précipite dans ses bras. Une douce odeur de violette s’échappe de la peau de la demoiselle, une peau douce qui plus est… mais trop de sanglot, comment une si petite chose peut faire autant de bruit pour rien ! Elle est vivante non ? il suffirait d'un geste et ses sanglots s'arrêteront...Mélinda repousse la jeune fille et se met en route. Arrivée devant la taverne, elle adresse un dernier regard s’assurant que sa protégée d’un soir rentre saine et sauve. Une fois le pallier franchi la guerrière disparaît aussi tôt. Sur son chemin, elle crois un panneau indiquant une cité non loin de la ville. Dark Alliance… un nom qui sonne bien. Elle arpente les rues, et se dirige vers la demeure principale. Elle ouvre la porte et se retrouve dans un espèce de hall. L’endroit est frais et peu animé, cela lui convient parfaitement.Elle s’avance un peu, souhaitant trouver une âme qui accepterait qu’elle passe la nuit ici et trouve de nouveaux vêtements.*


Il y a-t’il quelqu’un ?

Aucun bruit… seraient-ils donc tous entrain de dormir ? Elle continue sa visite de la demeure


Répondez ! Sinon je m’installe dans la première chambre que je vois !
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[Claudio]

Claudio avait pour habitude ces derniers temps de vagabonder à travers la forteresse de la //Dark-Alliance\\. Il prenait un malin plaisir à faire disparaître les affaires de l'un et les faire apparaître à l'autre bout d'un couloir ou dans la chambre d'un autre. Il réfléchissait au tour pendable qu'il allait faire à Maskiro. Il se souvenait de l'histoire de la badine qui avait mal tourné, il faudrait être plus vigilant cette fois-ci. L'enfermer au cachot était une bonne idée, mais l'empereur avait le sommeil léger sauf quand il avait bien fêté la veille.

Tout d'un coup, une voix toute proche retentit. S'installer dans la première chambre....

-Zut, c'est la mienne quel est l'impudent qui va oser !

Claudio fit quelques pas et au détour du couloir se trouva nez à nez face à ...

- C'est donc toi qui veut t'installer dans la première chambre venue. Qui es-tu donc ? Je ne t'ai jamais vu par ici.

Claudio détailla des yeux la jeune femme sans cacher le moins du monde l'intérêt qu'il lui portait. Elle avait un air farouche qui lui plaisait bien, du caractère sans doute se dit-il.
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Là où est le vent.

[Mélinda]

Encore quelques pas et la guerrière perd patience, la journée fut longue et fatigante, attendre qu'on vienne vers elle la rend encore plus désagréable. A quoi bon jouer la carte de la politesse ?Elle s'arrête devant une porte et approche sa main de la poignée, quand une voix vient agresser son oreille. Elle se redresse, soupir pour se détendre quelque peu et tourne la tête pour regarder celui qui l'empêche d'aller se reposer.

On me reproche souvent d'être peu sympathique et d'avoir un côté diplomate inexistant... cependant je me réjouie de voir que je ne suis pas la seule !

Elle le dévisage, un mage ? avec ce manque de tact peut probable.Un guerrier ? habillé de la sorte pas sûr du tout. Remarque la façon dont elle est habillée laisse à désirer.Elle enlève la main de la poignée et se résigne à se présenter.

Mélinda... je cherche juste une chambre pour la nuit et de quoi me changer...

Elle le regarde et remarque qu'il ne lâche pas des yeux, comment ose-t-il porter un tel regard sur elle ? Il est vrai que les restes de son habits laissent des vues intéressantes sur son corps. Mais là s'en est de trop ! Ses deux cimeterres la démange en temps normal elle aurait puni pour un tel affront, mais elle dépendait de lui, serait-ce donc ce qu'on appel de la diplomatie ? ne pas attaquer celui qui peut offrir un toit ?

J'aimerai également manger si votre taverne est encore ouverte, mais ne vous en faites pas demain aux premières lueurs je serai partie
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[Claudio]

C'était bien la première fois qu'on lui reprochait son manque de diplomatie. Pour le tact, il avait parfois gaffé. Cette fille sans-gêne avait un certain toupet qui ne lui déplaisait pas trop. Elle était fière, bien campée et devait savoir manier les armes à merveille.

Son passé de guerrier remontait à la surface. Une petite joute avec elle serait du pur bonheur. Mais il se devait de l'accueillir.

Il y a une chambre à côté. La mienne, je te la propose, si toutefois tu n'as pas peur de m'y suivre.

Claudio affiche un sourire narquois. C'est sûr, elle n'osera pas le suivre même s'il la respectera.

Pour se restaurer aucun problème, il y a tout ce qu'il faut à la Taverne, mais si tu préfères la tranquilité, il y a aussi de quoi boire et manger dans ma chambre.

C'est certain, elle n'aura pas le cran de le suivre, même si ses yeux affiche une volonté sans faille. On dirait même que l'envie la démangeait de lui sauter à la gorge !
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Là où est le vent.

[Mélinda]

Elle sert les poings, comment ose-t-il ! pour qui se prend-il ? il vient l’accueillir mais il se trompe de personne, elle n’est pas une dame à conquérir ! Serrant les dents elle observe la chambre proposée, alors qu’à côté il y a ses appartements. Espère-t-il faire d’elle sa favorite ou quoi ? Elle inspire à fond, et se répète à tue-tête :
Ne l’égorge pas, ne l’égorge pas…
Une idée lui vient en tête, pourquoi se contenter d’une petite chambre alors que des appartements s’offrent à elle. Un sourire sadique apparaît et parle d'un ton mielleux

Je vous remercie pour votre hospitalité !

Elle se dirige dans les appartements de Claudio et ferme la porte derrière elle. Mélinda regarde la pièce hautement décorée, cela la change des écuries ou des vieilles chambres remplies de cafards des auberges. C’est propre, trop propre elle se sent presque mal à l’aise dans ce décors trop bien pour elle. La guerrière passe devant un miroir et voit son visage noircir par la crasse et ses habits en lambeaux laissant apparaître ça et là des morceau de peau.
Je pense que de son point de vue, la vision devait être sympa… les mâles…
Elle pousse une porte qui donne accès à une salle d’eau. Mélinda ôte ses guenilles et se place sous la douche. Ses longs cheveux ébènes cachent les formes de son corps et l’eau s’écoule sur sa peau qui s’éclaircit de plus en plus. Elle pique une serviette et retourne dans la chambre. Elle ouvre sa besace et sort un haut, un pantalon qu’elle recouvre d’un long pagne. Son ventre cri famine et elle s’empresse de se vêtir. Elle récupère son sac et sort de la chambre. Mélinda passe devant Claudio et le nargue à défaut de mieux

J’aime pas la déco je prends la petite chambre !

Elle lance son sac dans la chambre, laisse ses cimeterres bien rangées dans leur fourreaux gardant tout de même une dague dans l’une de ses bottes et une autre bien cachée. Elle sort de la chambre et se retrouve à nouveau en face de lui…

Où se trouve la taverne ? je meurs de faim !
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[Claudio]

Claudio n'avait jamais été mené ainsi par le bout du nez, surtout par une demoiselle. S'il s'avait.... Elle avait un certain air qui lui plaisait, malgré que sans cesse il allait la provoquer, cherchant l'affrontement sans jamais vouloir gagner. Il était déjà en son pouvoir, mais ne le percevait pas encore.

Il avait joué au male dans toute sa superbe, il avait cherché à l'impressionner et elle avait retourné ses propres armes contre lui. Il ne s'y attendait pas du tout, il fut destabilisé. Comme il ne réagissait, elle en profita, passa devant lui et pour combler le tout, elle le piqua désagréablement en nommant sa chambre et prenant la petite juste à coté.

Ah qu'il était beau ! Il était pitoyable, et elle devait s'en amuser. Mais déjà elle était de retour. La faim la tenaillait et il fallait étancher sa soif. La Taverne, le lieu de rencontre et de discussion.

Sans un mot, il l'y conduisit.

(Hrp : La suite du Rp est dans Ragot de Taverne, mais il se peut que l'on revienne par ici en quittant la Taverne...)
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Là où est le vent.