L'apprentissage

[yomanfr]

Son frère allait fêter son 4e anniversaire mais les circonstances n’étaient pas des plus heureuse car deux jours auparavant, ils avaient encaissé un assaut de mercenaires affamés par une bataille récente. Ils avaient pillés la ferme ne laissant que pour subsister un mouton à la famille, ne voulant pas s’accabler de la peine de mort sur quiconque pillait et ne laissait rien derrière lui. La chose la plus malchanceuse, c’est qu’ils n’avaient pas pu se défendre. Leur mère étant rompue par le travail qui consistait à s’occuper de la ferme et ses enfants étant trop jeunes et ne sachant manier aucune arme, la résistance fut inenvisageable. Tout du moins ils ne les avaient pas touché de leurs sales pattes immondes.

Les plantations étant piétinées et arrachées, la semence pour une nouvelle récolte ne pouvait pas non plus s’effectuer car ils n’en avaient pas les moyen ni le temps. Le seul moyen restant était d’emprunter une somme d’argent pour acheter des vivres et des graines à la ville. Seulement la route était longue, périlleuse car le danger d’attaque était fort élevé, malgré cela ils leurs était indispensable de la parcourir si ils ne voulaient pas périr de faim. La ferme n’ayant plus rien a perdre, ils se préparèrent pour le voyage.

Des herbes nourrissantes trouvées dans les environs, des couvertures, de l’eau et pour viande le dernier animal furent leurs seuls bagages. Prêts, confiants, ils se lancèrent sur le chemin. Leur voyage fut mouvementé par des attaques incessantes menées par des monstres aux visages désastreux et piteux les affaiblissaient, un abandon ne leur servant a rien ils continuèrent. « Un beau soleil ne veux pas dire une bonne journée » était le bon dicton pour celle-ci. Alors qu’ils se baladaient, une créature gigantesque avec une massue de la même taille fit face à la petite famille. Il abattit son arme, l’heure était au désespoir : ils allaient mourir.

L’ombre de la massue stagna aux dessus de leur tête, la mère serrant dans ses bras ses fils. Une petite chanson rythmée leur parvint aux oreilles, à leurs yeux apparus un homme de taille moyenne habillé d’une tunique blanche ivoire, une pluie de grêle commença à tomber, le détail étant qu’elle ne touchait que le monstre avec ses morceaux de glaces plus coupant que des lames finement aiguisées de rasoirs. Son regard se porta présents sur la famille qui venait de retrouver une espoir de bonheur, en pensant cela il ne put s’empêcher d’afficher un petit sourire avant de dire :
« Une femme et deux enfants, avec des mines affreuse a faire pâlir plus que ne l’est un mort, voyageant sur une route parsemées de bêtes féroces et qui plus est sans armes, qu’avons-nous la ? »
Il n’y eu pas de réponse avant que la mère se décide a ouvrir sa bouche sèche par le manque de temps pour boire après les fuites et le soleil tapant.
-« Nous vous remercions de toute notre gratitude, mage blanc, et je vais répondre a votre question : nous avons été démunis par des gens innommables par leurs actes et nous nous rendons a la ville de Dana’s Valley pour acheter de quoi survivre.
- Madame ce que vous pensez faire est irréalisable car Dana’s Valley vient de subir une guerre, c’est sûrement de la que vos mercenaires sont revenu, je vous propose cependant mon aide si vous répondez a une des mes autres questions : êtes vous prête a vous séparer de l’enfant qui stagne a votre droite, pour cela je vous offre le couvert jusqu'à que vous puissez faire route vers Silver Lake City ? De toute manière je vous offre l’hospitalitée pour la semaine, le temps que vous réfléchissiez. Mais détrompez vous, je ne vais pas faire d’expérience sur votre fils mais tout autre chose. »

Elle voulut rétorquer sur sa manière de chanter mais s’abstint, car elle devait profiter du gîte le plus longtemps possible. Le magicien les entraîna vers le cœur de la forêt s’assombrissant par le soleil couchant. Les pins environnant dépassaient la raison, la magie régnante en ce lieu calme et serein brusquait la nature de façon bénéfique. L’homme en blanc fit un signe et leur dit qu’ils étaient arrivés, mais ils ne voyaient aucune maison, seul Tomatosel leur approuva la chose et désigna au loin de son petit doigt, de ce geste le magicien le dévisagea mais ne dit rien. Il n’y avait que des arbres, pourtant ils s‘arrêtèrent et le mage recommença une litanie, différente de l’ancienne. Soudainement un écran d’une composition magique se baissa et laissât apparaître une sympathique maisonnette creusé à même le bois.
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