Ce n'est qu'un au revoir Nibor ...

[Kelemvor]

<hrp : bon c'est mon premier rp alors un peu d'indulgence :p </hrp>

C’est un jour comme les autres, Kelemvor est réveillé par le doux chant des oiseaux et les cris des barbares sanglants tués par de vaillants guerriers et de vils criminels.

Mais ce jour restera à jamais gravé dans la mémoire et dans le cœur de Kelemvor.
C’est le moment de quitter les War Lords pour rejoindre les Death Lords et découvrir de nouveaux horizons dans une contrée nommée Dusso et qui lui est totalement inconnue mais dont il a entendu beaucoup de bien.

Cela fait quelques jours qu’il y pense et en a longuement parlé avec Nibor afin de voir si celui-ci était prêt à reprendre le flambeau, mais cette question était inutile, Nibor était prêt depuis longtemps déjà à assumer cette tâche de chef.

« Mais quelle est cette étrange sensation, plus le moment arrive de quitter les War Lords, plus je me sens triste et c’est comme si on me transperçait le cœur d’une lame acérée »

Kelemvor prépare ses affaires et range sa chambre afin de la rendre propre et apte à accueillir son successeur, Nibor Laomel, celui qui l’a aidé à rebâtir la forteresse des War Lords laissée à l’abandon à cause du passage à vide dont a souffert Kelemvor durant 6 longs mois.

Qui d’autre que ce fameux personnage serait plus apte à reprendre le flambeau et à faire continuer cette section à prospérer ?

« Je n’ai pas trouvé de successeur plus digne que Nibor et je pense que c’est très bien ainsi »

Kelemvor quitte sa chambre et ne se retourne pas en fermant la porte derrière lui, il sent une larme couler le long de sa joue et l’essuie d’un revers rageux de la main.

« Pourquoi est-ce si dur de quitter ces lieux ? Est-ce parce que c’est la première fois que j’avais des compagnons d’arme si proches de moi et avec une entente parfaite ?
Ronan … Nibor … Tormak … et bien d ‘autres, que de bons moments passés en leur compagnie… »

Kelemvor est transcendé de 2 sentiments, à la fois la joie de retrouver son frère d’arme Ronan, mais également triste de quitter son autre frère d’arme Nibor ainsi que ses amis avec lesquels il a effectué tant de chasses et de mini raids sur les criminels qui en voulaient ou qui avaient osé toucher l’un des leurs.

Après avoir traversé la somptueuse forteresse et laissé une lettre imbibée de ses larmes sur l’énorme table de la salle des festins, Kelemvor quitta la forteresse sans bruit et sans un mot, espérant ne croiser aucun des siens afin de ne pas craquer.
« Je n’aime pas les poignants adieux, ni voir la tristesse dans les yeux des autres »

[Nibor Laomel]

(HRP: magnifique )

Nibor s'éveilla, calmement, comme chaque journée passée en ces lieux.
"Tiens, étrange. Kelem est déjà levé, sa porte est ouverte. D'habitude je suis le premier."
Il se rendit donc dans la salle des festins, comme à son habitude, pour regarder cette vue magnifique que l'on a depuis les fenêtres de cette salle, pour se remmémorer la chance qu'il vait d'être ici.
Mais là, sur la table, une lettre.
" C'est quoi ça encore???"
Nibor prit la lettre, la lut et ne bougea plus.
C'est alors que Tormak fit irruption dans la salle:
"Nibor!!! La chambre de Kelemvor est vide!!!"
Rien, pas un mot ne sortit de la bouche du guerrier, seuls des larmes tombant sur le sol brisait le silence.
Les membres des War Lords se renderent alors dans la salle des festins et virent Nibor, là, de dos et immobile, une lettre dans la main droite.
La situation était claire, ils avaient compris.

Nibor se mit alors en courir en direction de la fenêtre ouverte...et sauta du 3éme étage en laissant la lettre derrière lui. il atterit sans aucune difficulté plus bas et alla se calmer sur les barbares avoisinants le fort.
Tous purent lire la lettre et voir les conditions de leur ancien chef, Nibor devenait donc le remplacant.
"Je dois rester ici, c'est ma vie, mon destin. Un jour peut-être je vous rejoindrai mes amis, vous qui etes tous partis".
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Qui..qui..qui me parle??

[Tormak]

Tormak resta sans réaction en regardant Nibor sauter par la fenêtre.
Nibor avait toujours eu des réactions excessives, trop sentimental, un poète dans un corps de Guerrier…

Sortant de sa torpeur, il lut la lettre posée sur la table. Il comprit pourquoi la chambre de Kelemvor était vide ce matin. En effet, Kelemvor aimait à glandouiller gaiement dans sa chambre, la fenêtre ouverte pour entendre la douce mélodie des barbares qui agonisent. Mais, à partir d'aujourd’hui plus rien ne serait comme avant ! Kelemvor, ce chef qu’il respectait tant, les avait quittés.

Bien sur, ils en avaient discuté souvent au coin du feu, évoquant le jour, où ils partiraient vers d’autres défis.

Kelemvor riait quand il me voyait rentrer avec ma vieille épée Phoenix recouverte de sang et en me regardant me débarrasser des dents de barbares qui ornaient mon armure de bric et de broc.

Il m’interpellait toujours en me disant : « T’as vraiment l’air d’un pouilleux, il serait tant que tu te sépares de ton épée, je m’en servirai même pas de cure-dent ! Tu vas vraiment finir par nous faire honte avec tes antiquités… »

Je lui répondais toujours : « Ce sera pour Dusso. Je ne vais pas me ruiner pour trucider du braillard poilu, quand même ! »

Sortant de ses souvenirs, la grande carcasse de Tormak fut secouée par un rire tonitruant. Kelemvor était parti avant lui ! Lui qui préparait minutieusement son départ, il n’avait pas vu venir celui de son Chef…
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[Tormak]

Après avoir assimilé la nouvelle, Tormak décida que lui aussi devait prendre sa décision… Il n’était pas question de laisser Kelemvor partir tout seul ! C’était un bon Chef, mais il avait un don pour se retrouver dans des situations ridicules… Comme la fois, où réveillé aux aurores par des cris, il était arrivé en pleine bataille, nu comme un ver avec son pot de chambre sur le crane et un balai dans la main, pour menacer deux immenses Barbares incrédules (En fait, il était midi, mais on vous a déjà dit que Kelem n’est vraiment pas un lève-tôt).

Mais, Tormak ne pouvait pas partir avec sa vieille épée. Elle lui avait rendue bien des services, mais elle ne serait pas suffisante sur Dusso.
Il savait de toutes façons que son ancien Chef n’avait pas beaucoup d’avance sur lui, il le rattraperait en route pour finir le chemin avec lui. Kelemvor était un flaneur, il prendrait son temps pour quitter la terre qu’il avait tant aimé.
Il irait trucider quelques araignées, guetter les licornes près de la rivière… Et surtout, il passerait par le village de « NideBaffes » dans l’Auberge de « la Gueule de Bois », Théâtre de nombre de cuites mémorables et de séances de chant, beaucoup moins mémorables. Rien qu’à l’idée, Tormak fit la Grimace ! Ce n’était pas tant que les guerriers de la Dark Alliance n’étaient pas de bons chanteurs… Ils étaient désastreux ! Les cris des chiens hurlants à la mort les nuits de pleine lune étaient mélodie divine à coté de leurs braillements de bête qu’on égorge. Imaginez une chanteuse canadienne s’égosillant, le soir à Las Vegas, après qu’on lui ait marché sur le pied (Il est évident que cette femme souffre, on ne peut pas gueuler comme ça, sans avoir mal quelque part)… Et bien c'est encore pire ! C’est dire ! On avait d’ailleurs noté une recrudescence des suicides d’oiseaux, les lendemains de soirée. Ils se jetaient par centaines contre les murs des maisons, certains s’y reprenant à plusieurs fois…
Dire que Tormak allait quitter ça !

Tormak passa donc la nuit dans la Forge de la forteresse à travailler le métal. Il frappa sans relâche jusqu’à l’aube. Alors que l’aurore pointait à l’horizon, la masse de métal blanc et étrangement lumineux que lui avait donner un vieil Hermite, 10 ans auparavant, était devenue une épée fabuleusement légère. Il fallait maintenant trouver un nom à cette arme fabuleuse.

C’est à cet instant que Nibor pénétra dans la Forge, il rentrait d’une longue nuit de chasse et son armure avait été endommagée. Et les barbares l’avaient payé cher, à voir la collection de haches qu’il ramenait. En voyant l’épée dans les mains de Tormak, il s’adressa à lui :

« Je ne te savais pas si doué, elle est superbe », la prenant dans sa main, il l’a soupesa et estima son équilibre.
En la rendant, il dit : « Tu lui as trouvé un nom ? Si tu ne lui en donne pas un, tes adversaires le feront tant elle les marquera dans leur chair. Alors, choisis-le ! »

Tormak, saisit en silence la lame, et vit la dernière étoile s’éteindre dans le reflet de sa lame. Son arme avait choisie son nom: « Etoile du Matin ».

Avant de rengainer son arme, Tormak traça un sillon de sang dans sa main droite sur le fil acéré de sa lame et dans un silence solennel, Nibor fit de même. Et les deux Guerriers mélèrent leurs sang et baptisèrent l’arme.

Croisant une dernière fois le regard de Tormak, Nibor lui fit un signe de tête. Chacun connaissait sa route maintenant. Nibor endossait la responsabilité du Clan et Tormak suivrait la voie ouverte par Kelemvor… Ils se quittèrent sans un mot !
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