Les idées changent... La demande reste!

[*Paige*]

La jeune femme observa la pièce, le lit était fait impeccablement : Claudio certainement, l’étagère avec les nombreuses fioles de potions semblait éclatante au coté des nombreux grimoires et autres manuscrits anciens. De nombreux rayonnages ornaient le lieu, exposant ainsi des pièces de collections, plus prestigieuses les unes des autres : chacune avec son histoire. Les rayonnages étaient protégés par des vitrines de verre, celles-ci reflétaient la lumière du soleil en faisceaux de différentes couleurs. Le divan faisait affront à la cheminée, une petite boule de fourrure était profondément endormit dessus : Lovely. Tout semblait étrangement calme… et pourtant habituel.

Paige saisit une plume de Cockatrice et un parchemin pour commencer à rédiger ce qui l’intéressait, mais son regard balayait la pièce une nouvelle fois. Elle se pinçait les lèvres, et sentait battre son cœur plus vite qu’à l’accoutumait, ses yeux se fermèrent pour se calmer. Finalement, la jeune femme se leva et ouvrit un tiroir et commença à le vider pour enlever le double fond et saisir un livre à la couverture en cuir et velours, si on se penchait où pouvait lire « Journal intime de Paige ». Le livre était extrêmement épais, elle souffla sur la couverture pour parsemait la poussière.

Elle relut son passé pendant plusieurs heures… souriait à certaines mésaventures qu’elle avait omit et grimaçait à d’autres. Elle lisait toujours, se remémorant ses doutes passés, ses désires éteints… mais maintenant elle en avait d’autres. D’ailleurs elle savait, maintenant, comment serait son avenir… Oui elle en était certaine. Paige cacha de nouveau le livre dans son antre, referma le tiroir et attendit.



Enfin, la porte s’ouvra.

Paige regarda Claudio, il semblait fatigué mais souriant. Elle se leva d’un coup, un peu trop précipitamment, et se pris les pieds dans le tapis et se retrouva dans ses bras en riant.

« Mon amour ! »

Ses yeux émeraude pétillaient.

« Mon cœur ! J’ai quelque chose à te dire ! Mais il faut pas que tu m’interromps !»

Ses bras passèrent autour de son cou, ses yeux verts plongés dans ceux noisettes.

« Je… Je sais que j’ai souvent hésité et je t’ai toujours répété la même chose. Mais j’ai eu tord ! Mon avenir, je sais que c’est avec toi que je veux le faire et uniquement avec toi ! Je ne peux pas imaginer mon futur sans toi, sans ton doux visage, sans la profondeur de ton regard, sans tes cheveux auburn, sans tes mains suaves, dormir sans que ma tête soit posé sur ton torse musclé… Non, non et non je ne peux pas ! Je ne serais pas ! Je t’aime tellement mon ange ! »

Paige sentait son cœur battre à la chamade.

« Ce que je veux dire… C’est que... Je crois… »

Elle avala sa salive, sa gorge était sèche.

« … Je pense que… »

Elle ferma les yeux un bref instant, hésitante, puis quand elle les rouvrit… Elle savait ce qu’elle allait dire, il n’y avait plus d’appréhensions possibles.

« … Je suis prête ! Je suis prête ! Mon ange ! »

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La rose à des épines que pour celui qui veut la ceuillir... Mon bébé Fourreu!

[Claudio]

Claudio rentrait d'une balade exploratrice vers les cerbères qui tournaient tout autour de leur nouveau logis, quand il la vit. Elle resplendissait sour un rayon de soleil qui s'infiltrait dans la pièce. Le bonheur fleurissait sur son visage comme une rose s'épanouissant sous le clair printemps.

Mon amour s'écria-t-elle, en lui tombant dans les bras. Il voulut lui dire qu'il l'aimait que le temps qu'il ne l'avait pas vue, l'avait fait souffrir, qu'il était heureux de la revoir à ses côtés, mais elle ne lui en laissa pas le temps.

Sa surprise se changea en stupéfaction quand il écoutait Paige. C'était toujours, elle, mais un rien dans sa voix montrait qu'elle avait changée. Elle hésisait... Il réfléchissait comment l'encourager. Puis les mots vinrent... D'abord des mots, puis le sens, son sang afflua à la tête, il rougit, comme un gosse. Alors il prit les devants et parla à son tour


Paige, cela fait longtemps que l'on se connaît. Moi non plus, je n'arrive plus à me passer de toi. Quand j'ai besoin d'être soutenu, tu es toujours là. Quand j'ai une décision à prendre, nous la prennons ensemble. Quand tu as besoin de réconfort, je suis là, à tes côtés. Je jure de t'être fidèle tout au long de ma vie, de t'aimer et de te soutenir dans tes choix.

Paige.... Les mots se bloquèrent dans sa gorge par l'émotion qu'il éprouvait Paige, veux-tu être ma femme ?

Claudio attendit la réponse de Paige un genou à terre devant sa dulcinée.
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Là où est le vent.

[*Paige*]

Paige le toisa un instant, elle savait que trois lettres étaient attendues…. Trois lettres qui modifierait à jamais leur vie à tous les deux.

« Claudio… »

Elle respira bruyamment, sentant ses yeux s’embrumaient, sa voix tremblait légèrement.

« … Je ne peux plus vivre sans toi. Si je te dis ces mots… C’est parce que je n’ai jamais voulu m’engager sincèrement… J’avais peur d’avoir le cœur brisé… Mais je sais que jamais tu ne ferras ça… Aux yeux de tous, nous sommes un couple… Et à mes yeux tu es ma moitié… L’homme de ma vie… »

La jeune femme repoussa d’un revers de la main une larme qui roulait le long de sa joue.

« Oui… Oui ! Je le veux ! Je veux être ta femme pour tous les jours à venir ! »
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La rose à des épines que pour celui qui veut la ceuillir... Mon bébé Fourreu!

[Claudio]

Claudio mit quelques temps à réaliser le oui qu'il venait d'entendre. Il se leva brusquement et étreignit Paige dans ses bras, il étouffait de bonheur, de joie et d'amour. Des larmes de bonheur coulait le long de sa joue. Heureux, il ne les essuyait pas, elles montraient son bonheur à tous. Il eut envie de le crier partout. Alors pour lui montrer ce que les mots ne pouvaient dire, Claudio embrassa Paige en faisant passer dans ce baiser tout l'Amour qu'il ressentait, toute sa joie, tout son bonheur, toute sa confiance pour Paige.

Je t'aime Paige
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Là où est le vent.