Un clan de pestiférés

[Claudio]

Claudio était tranquillement à l'auberge, lorsqu'un bruit courut dans l'assemblée présente de la présence de Maskiro toute proche. Curieux, il sortit de l'auberge et se rendit à bicep 's city. Maskiro y était bel et bien, sa couronne lui ceignant son front. Mais autour de lui des pestiférés s'agitaient. L'empereur de la //Dark-Alliance\\ venait d'être touché par l'un d'eux au moins.

Mais Claudio tout à son attention sur Maskiro ne se rendit pas compte du manège de plusieurs d'entre eux. Lorsqu'il s'en aperçut, il était déjà trop tard. Paige, lui lança un sort, aussitôt suivie par l'attaque de quelqu'un.

Il était touché et devenait par ce fait contagieux. Mais sa grande résistance, lui permettait de combattre le mal. Il était là présent en lui, mais pas vainqueur.

Ce mal : La peste. Des sueurs, lui venaient et des gouttes perlèrent à son front. Le lendemain, toujours fieuvreux, il sortit prendre un bol d'air pur. Mais une autre personne vint le toucher : Ungor. Le mal empirait, Claudio ne pouvait plus se suffire à lui seul, d'autres devaient prendre le relai. Kilean ou même stéryx, deux soigneurs qu'il connaissait viendraient peut-être l'aider et le guérir.
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Là où est le vent.

[Sasten]

Trois fois,.... trois fois que Sasten venait de se tromper de chemin pour rentrer au fort. Ce n’était pas dans ses habitudes d’avoir l’esprit embrumé a ce point là. l’épée traînante, elle se sentait vraiment mal.

“Ca doit être à cause de ces fichus rat”, depuis quand des rats crevés traînent dans les auberges?

Elle avait effectué un long chemin pour rallier la forteresse de la Dark-Alliance, sur les terres de Dusso, et voilà qu’elle avait été obligé de passer la nuit dans une auberge, dont la propreté semblait après coup déplorable... des rats...

Un frisson lui parcouru l’échine a cette pensée; l’image des rats morts sous le lit, de cette odeur âcre et répugnante lui soulevait l’estomac. Ces clients toussant, et crachant leurs poumons, très peu instruite sur l’art du soin, elle avait prit ça pour une mauvaise toux voilà tout, ou une consommation excessive de cockatrice, certainement à tord. Un de ces clients portait un drôle de nom, Euro93. Et voilà qu’elle n’était plus capable de retrouver la route menant à sa demeure.

Une fièvre puissante envahissait tout son corps, mais quel démon pouvait bien donc habiter cette auberge et l’avoir contaminer ainsi? elle n’en avait aucune idée. Mais en tout cas elle en était plus qu’effrayé, cela devait certainement être de mauvais augure. Le monde s’assombrissait.

Enfin elle aperçu la lumière chatoyante et rassurante de la forteresse, de son clan, un vague sourire passa sur ses lèvres, rien ne pouvait lui arriver de mal tant qu’elle était ici, sa famille la protégerait de tous les maux, et l’union de la force de ces êtres repousserait n’importe quel mal, ou douleur.

Alors que ces pensées rassurantes envahissaient son esprit, sa vue se brouilla, et Sasten s’écroula au sol sans connaissance, le corps brûlant de fièvre.
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[Claudio]

Claudio envoya des missives à des soigneurs qu'il connaisssait pour savoir s'il y avait un moyen de le guérrir, le vacciner ou éradiquer le mal qui s'était emparé de lui. C'est ainsi qu'il reçu une réponse de stéryx lui disant que des dispensaires de soins avait été réparti un peu partout.

Courageusement, malgré les nausées qui s'étaient attaquées à lui, Claudio chemina vers le dispensaire de la contrée de Boudok. Le parcours fut difficile, parsemé d'embûches. Enfin, à bout de force, le souffle léger et rauque, blessé de multiples endroit, Claudio arriva au dispensaire.

Là, il fut prit en charge automatiquement par gg issu du clan La croix d'argent. La guérison totale de la peste fut longue et compliquée. les nombreuses blessures nécessitant un premier soin immédiat avant laguérison de la maladie. Enfin après un temps de latence assez long, Claudio se retrouva guéri. La peste était vaincue.
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Là où est le vent.

[Claudio]

Cela faisait quelques jours que Claudio avait retrouvé l'usage de tous ses membres. heureux qu'il était il se baladait partout, visitant Baduk, kedok, Boudok et Dusso. Il arriva dans la ville du paradis en pleine forme. Tiens, mais je connais cette silhouette se dit-il... Sasten... Claudio courut vers l'infirmière de la //Dark-Alliance\\ sans faire attention à sa possible contamination.

Sasten, comment vas-tu ? il ne put achever sa phrase, trois coups l'atteignit, il sentit le fléau se répandre à nouveau dans son corps grâce au sang contaminé. Qui ? Qui avait fait ça ? Il la vit, cette épée... il remonta jusqu'à la garde, c'était sasten qui la tenait. Une lueur rougeâtre dansait au fond de ses yeux. Ses prunelles s'étaient rétrécies. Claudio ne comprennait pas. Le mal l'avait atteint au point qu'elle se mette à les attaquer. Il se sentait impuissant.
Il retourna vers la forteresse, oubliant qu'elle était toujours là.
Plus atteint qu'auparavant, une rage le prenait dès qu'il voyait une personne en bonne santé. Il eut peur l'espace d'un instant de devenir comme Sasten. La peur disparu, la peste lui montrait les possibilités qu'elle lui offrait. Ah vivement qu'il retourne au sein de la forteresse, tant de gens à qui transmettre ce pouvoir nouveau...
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[Maskiro]

Quelle mauvaise nuit il avait passée là, les cris provenant de temps à autre du bas de sa fenêtre lui indiquaient que le Balrog était bel et bien dans les parages. Maskiro avait pris du temps pour lui et s'était permis de voyager un peu : cela était l'occasion pour lui de revoir cette ville historique de Biceps City, d'autant plus qu'on lui avait indiqué qu'il pourrait peut être y rencontrer cette bête immonde.

Au petit matin le temps était brumeux, quelque chose d'étrange flottait dans l'air. Une sensation inqualifiable vint le frapper à la poitrine alors qu'il mettait un pied hors du lit. C'était choquant : jamais il n'avait ressenti quelque chose de tel : il y avait un danger imminent pour sûr.
Il devait en avoir le coeur net : quelque chose se tramait dehors.

Maskiro se prépara rapidement puis paya l'aubergiste comme il se doit. Lorsqu'il ouvrit la porte et mit un pied dehors rien ne laissait transparaître une quelconque anomalie mis à part cette brume constante dans les rues, rien d'inquiétant en somme.
Il fallait tout de même être sur ses gardes car le Balrog pouvait être au coin de n'importe quelle ruelle. L'arme au poing, Maskiro décida d'arpenter la ville : peut-être allait il rencontrer de vieilles connaissances...

A peine emprunta il la rue Brius que ce fut chose faite : il tomba nez à nez avec la charmante *Paige* qui n'avait pas l'air dans son état normal : son teint était pâle et ses yeux livides.
Méfiant de la sensation qu'il avait eue au petit matin, Maskiro tourna les talons sans même lui adresser la parole. C'est alors que la jeune femme s'élança sur lui, il n'eut même pas le temps de dégainer son épée que déjà elle le mordit violemment à la nuque tout en tentant de s'agripper aux bras du guerrier.

Maskiro s'en dégagea en la repoussant mais il sentit au même moment une morsure au mollet. Il se retourna et constata que *Paige* n'était pas seule : une jeune femme qu'il ne connaissait pas s’était elle aussi mise en tête de le mâchouiller.
C’en était trop, Maskiro dans l’incompréhension totale courut à nouveau vers l’auberge et regagna sa chambre qu’il prit bien soin de fermer à double tour derrière lui.

Le lit s’enfonça sous son poids alors que Maskiro fermait les yeux tout en étirant les bras. Il s’était mis en tête de mener une enquête sur ce qu’il venait de lui arriver, et aussi d’évaluer les risques, il lui fallait juste réfléchir à par où commencer. Malheureusement, son esprit ne le lui permettait plus : rapidement tout se mit à tourner. Une méchante migraine vint alors le frapper. Cela pouvait-il avoir un rapport avec l’évènement de ce matin?

Il lui fallait vraiment en savoir plus, il se mit donc en quête de retourner en ville pour éventuellement soutirer des informations aux habitants, et peut-être même trouver un remède à sa migraine. Alors qu’il ouvrait la porte de l’auberge pour en sortir quelqu’un l’interpella :


« Hep ! Alors vous aussi vous l’avez attrapé ? Vous feriez bien de vous trouver un remède vite fait sinon vous risquez de ne plus être le bienvenu ici... »

Maskiro rétorqua à l’aubergiste qu’il avait maintenant reconnu :

«- Pardon ? De quoi parlez vous ?

- La peste bien sûr ! Tout le monde est contaminé ou presque à Biceps City vous ne l’avez pas remarqué ? Et votre teint si particulier ne trompe pas lui...

- Et c’est transmissible ?

- Oui alors allez vite vous soigner avant que vous ne participiez au fléau !

- Et comment je fais ça moi ? J’y connais rien en médecine...

- Moi non plus mais je ne tiens pas à le savoir en sortant et donc en risquant de me faire contaminer à mon tour. Je préfère bien mieux rester ici jusqu’à ce que ça passe !

- C’est si grave que ça ?

- Ca a l’air en tout cas : j’ai vu des gens dehors ne pouvant plus se contrôler et attaquer leur meilleurs amis ! De plus puisque personne n’est à l’abris, la maladie se répand très vite... J’espère vraiment que les autorités se penchent sur le problème en ce moment car sinon Dieu sait ce qu’il arrivera aux populations des terres argentées...

- Vraiment !? Alors je dois faire vite ! »


Il venait de couper la parole de l’aubergiste et s’était précipité dehors. Tout était maintenant clair pour le jeune homme : il devait avertir son clan au plus vite pour s’organiser en conséquence, sa santé personnelle passant après.

Conscient de l’importance du temps aussi précieux soit-il, Maskiro, lorsqu’il atteignit le poste d’envol paya tellement grassement le gérant que celui ci ordonna immédiatement à son meilleur pilote de le mener directement à la forteresse //Dark-Alliance\\, chose qu’on ne proposait pas à l’habitude.

Le voyage à dos de dragon lui avait semblé durer une éternité : entre la maladie qui l’affaiblissait de plus en plus et l’inquiétude qu’il manifestait par des « Plus vite bon sang ! » , Maskiro n’avait qu’une chose en tête : prévenir sa famille à temps.

Lorsqu’il arriva enfin à la forteresse rien ne semblait anormal. Rien ? En fait si : c’était ça qui n’allait pas : il n’y avait personne ! Maskiro qui craint alors le pire se précipita alors vers sa chambre : il savait que lorsque quelque chose d’important se passait, il y avait toujours le Haut Conseil pour l’en informer par missive.
Comme prévu il trouva une lettre que l’on avait passé sous sa porte :


« Empereur Maskiro,

L’heure est grave. En effet comme tu l’a très certainement appris par toi même pendant ton séjour à Biceps City la peste fait rage sur les terres d’argent.

En vue de protéger notre famille, une assemblée exceptionnelle s’est tenue ici et nous avons décidé d’un commun accord de s’exiler entre personnes saines. Par souci de sécurité le lieu n’a pas été dévoilé et chacun des membres à dû passer un examen avant de pouvoir nous rejoindre.

Quoi qu’il en soit nous sommes sûrement déjà loin au moment où tu liras ces lignes et nous rejoindrons la forteresse lorsque nous serons absolument certains que ce fléau a été entièrement éradiqué.

Il nous faut aussi te dévoiler les conséquences qu’il y a eu en notre confrérie et sur un membre en particulier : Sasten. Celle-ci est plus atteinte que n’importe lequel des contaminés de la //Dark-Alliance\\ : elle est devenue complètement une autre personne, elle est méconnaissable et dangereuse. Sasten a déjà contaminé plusieurs de nos membres en les attaquant et, pour sûr, la peste en est la cause.

Les membres contaminés sont restés ici avec Sasten afin de veiller sur elle : il y a parmi eux quelques soigneurs qui se soutiennent mutuellement mais Sasten est vraiment dans un sale état... Tu les trouveras tous dans la réserve de nourriture de la cour.

Je sais que tu sauras prendre les bonnes décisions et que tu sauras nous contacter pour nous tenir informer de la situation. En attendant donc, prend bien soin d’eux et surtout, soutiens les moralement, c’est ce dont ils ont besoin.

Porte toi bien,

Le Haut Conseil //Dark-Alliance\\ »


Maskiro plia la lettre et la posa sur sa table de chevet puis se mit en marche vers la réserve. Lorsqu’il arriva dans la cour il pouvait entendre des bruits émanant de la bâtisse en bois qui abritait habituellement la nourriture : visiblement il y avait du monde en pleine discussion.

Lorsqu’il ouvrit la double porte quelqu’un à l’intérieur l’interpella immédiatement :


« Enfin te voilà ! Tu tombes bien, nous nous préparions à partir ! »

Maskiro étonné par cette réplique chercha son interlocuteur des yeux : il s’agissait de Claudio. Ainsi lui aussi avait été contaminé et pourtant ce n’était apparemment pas le plus touché. Parmi la dizaine de personnes qui se trouvaient ici il y en avait dont on ne pouvait soupçonner la maladie, ceux toussant continuellement mais il y avait surtout Sasten qui était allongée sur une couchette rudimentaire. On l’avait ligotée là et apparemment elle était déjà très affaiblie puisqu’elle tremblotait continuellement.

« Partir !? Mais enfin pourquoi donc ? Et Sasten ? Pourquoi est-elle attachée » demanda Maskiro un brin énervé.

« - Pour Sasten, euh... Oui tu as raison nous devrions la détacher maintenant que nous sommes entres contaminés. Enfin... et toi tu l’es ?

- Malheureusement moi aussi, oui : je l’ai été à Biceps City. Et pour Sasten, comment va-t-elle ?

- Apparemment elle a été infectée beaucoup plus tôt que nous et la maladie a eu le temps de se développer au point que c’est elle qui nous l’a transmise. Maintenant elle est de plus en plus affaiblie et a tout simplement besoin de repos en espérant que ça ne s’empire pas, ce qui n’est pas gagné... Quand à nous autres ça va à peu près : nous nous soutenons mutuellement...

- Revenons à ce départ, tu peux m’expliquer ?

- C’est très simple, une partie du Haut Conseil est partie à la pêche aux informations et est revenue il y a quelques heures pour nous annoncer la nouvelle : d’après les rumeurs, Indica aurait été aperçue cette nuit sur les terres de Baduk. Parait-il même qu’elle aurait soigné des pestiférés et ce de manière définitive ! Je crois en elle, nous avons de grandes chances de guérir si nous nous rendons à Baduk !

- Bien, si elle s’y trouve vraiment nous devrions partir tout de suite, je ne tiens pas à vivre éternellement dans ces conditions ! Claudio, je te laisse diriger les préparatifs, je m’en vais me préparer moi même et envoyer une missive au Haut Conseil par la même occasion ! »


A ces mots, Maskiro disparut aussitôt à grandes enjambées en direction de ses appartements, laissant Claudio à sa tâche : il le savait meneur d’hommes et il n’y avait donc aucune inquiétude à avoir.

« Tenez bon mes amis, bientôt je l’espère tout ira de nouveau pour le mieux, restons solidaires ! »
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Ne prenez pas la vie au sérieux, de toute façon vous n'en sortirez pas vivant!

[Claudio]

Claudio s'activa de son mieux à sa tâche, mais il était handicapé par la maladie qui sans cesse gagnait sur lui.

Après avoir détaché Sasten, ils durent la ligoter à nouveau. Elle mordait tous ceux qui l'approchaient aggravant encore plus leurs cas. Claudio fut une fois de plus mordu...

En nage, il veilla à ce que tout le monde rassemble le strict nécessaire pour le voyage. Ils étaient presque prêt pour le voyage, lorsque Claudio, dont le mal empirait à vue d'oeil détacha Sasten. Puis dans un sursaut de lucidité, écrivit quelques mots à l'attention de Maskiro :

" Je vais de plus en plus mal, déjà je sens que je ne me contrôle plus tout à fait, nous sommes presque prêt, veille au départ pour nous soigner avec les plus valides d'entre nous"

Ensuite, il chargea un des siens qui passait par là de prévenir Maskiro au plus vite, car il avait peur que son mot ne fut pas compris. Sa vue était déjà brouillée, il ne vit pas à qui il s'adressait.

Il n'avait plus mal. Il avait une envie : mordre. Il mordit la première personne qui passa près de lui. Jouissant du sang de sa victime qui coulait dans sa bouche. Il se sentit retenu par des forces invisibles, puis relaché quelqu'un l'aidait. Il soutint cette personne qui elle aussi avait des difficultés et, ensembles, ils mordirent tant et plus, souvent dans le vide. Mais parfois un liquide tiède, au goût ferreux venait lui rendre quelques forces...
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[Claudio]

Claudio était dans le même état pendant qu'autour de lui tout s'organisait. Maskiro reprit le commandement de toute la petite troupe.

La fin des préparatifs bien qu'avancé fut compliquée. Il fallait sans cesse soigner Claudio et Sasten de leurs blessures et des blessures qu'ils infligeaient aux autres. On avait bien essayé de les attacher, mais cela s'était à chaque fois soldé d'un échec cuisant.

Heureusement, Maskiro, prévenu à temps, pouvait parer au plus urgent. Il abandonna l'ordre des préparatifs pour se lancer à corps perdu dans le voyage. L'arrivée sur place fut un soulagement pour tous, si l'on exceptait les deux plus atteint du groupe qui ne savaient plus où donner leurs attaques.

Sur place une multitude de gens, de guérisseurs, de malades se soutenaient. La maladie étaient enrayée sans être soignée. Alors à l'appel de Brius les soigneurs arrivèrent sur les terres argentées. Ils se mirent à aider les mages qui ne suffisaient plus à la tâche. Mais le combat était toujours inégal. Bien que tous ensembles, ils lançaient leurs incantation, rien n'y suffisait.

Mais leur appel avait été entendu des dieux. Et l'un d'eux descendit pour guérir d'un geste tous es pestiférés. Tous sans exceptions guérirent. Claudio cessa d'être une brute bestiale et redevint ce qu'il était.

Où suis-je ? Maskiro qu'est-ce qu'on fait ici ? Je me souviens le fort les préparatifs... puis le trou noir, juste une odeur de sang... Que s'est-il passé ? Comment sommes-nous arrivés ici ?

Mais, je suis guéri....

Claudio se regardait attentivement.

Par quel prodige ?
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[Maskiro]

Maskiro n’en croyait pas ses yeux, son entreprise avait été un succès : alors que ce n’était qu’un simple espoir fondé sur des rumeurs, la troupe de contaminés avait atteint Kedok sans qu’un seul ne soit laissé pour compte.

Pourtant les craintes et les doutes les avaient assaillis pendant tout le voyage. Qui pouvait faire confiance à qui ? Comment savoir si un pestiféré pouvait encore empirer et si il était une menace ? Mais surtout : physiquement, quelles étaient nos chances de survie jusqu’aux éventuels guérisseurs ?

C’est dans un dernier élan de courage que tous se soutinrent vers le lieu tant convoité. Si quelqu’un tombait, on le relevait, on l’aidait à marcher. Si un autre était fiévreux, on le soignait autant que possible... Finalement, ils l’aperçurent enfin...

A la vue d’Indica, Maskiro s’écria :
« Enfin ! J’espère que tu n’es pas une illusion... »

Sur ces mots il s’écroula net, face contre sol. Plus rien n’était clair dans sa tête : avait-il rêvé tout cela ? Pourquoi tout ce flou et autant de douleurs dans tout son corps ? Un sommeil forcé prit alors possession de son faible corps...

Lorsqu’il rouvrit les yeux, autour de lui, les siens ainsi que de parfaits inconnus étaient dans le même état que lui : hébettés. Chacun s’examinait, se touchait et observait son entourage pour s’apercevoir que oui ils l’étaient enfin : guéris !

Alors même que Claudio était en train de le harceller de questions, Maskiro se leva et scruta l’horizon :
« Je n’en sais rien Claudio, je n’en sais rien... Tout ce que je sais, c’est que j’ai hâte de retrouver les autres ! »
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