Rancoeurs (Epilogue)

[Ilhy]

Mon premier reflexe fut de retourner dans ma chambre pour ne plus voir personne...pour me retrouver un peu seule avec mes démons...mais j'avais oublié celui que j'avais laissé derrière cette porte...
Prise d'un doute, j'hésita à le revoir, peut êrte était il parti aprés tout...Sasten devait l'attendre, et puis si il était là, cela me donnerait l'occassion à remettre les choses au claire, à assumer....oui il fallait assumer maintenant, je n'avais pas d'autre choix. Ma conscience qui venait me titiller pour la seconde fois...m'obligea à pousser cette porte et à faire enfin face !...

Je la poussais alors doucement, il était là comme je l'avais laissé avant de partir...Je m'arrêta un cours instant sur lui, à le regarder et tristement je m'installa sur mon fauteuil, allumant ma pipe de cokatrice ,j 'enfonça ma nuque dans la tête du fauteuil...un doux son de cornemuse venait flotter jusque mes oreilles...j'essayer de me retrouver...de savoir enfin ce queje souhaitais pour moi, je fermais les yeux...quand soudain...
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[p@ill@din]

Quand soudain... Pilou se mit à gesticuler et grogner. On aurait pu croire qu’il parlait l’ogre mais on entendait des « Ilhy » des « Je t’aime » bizarrement il parlait de plus en plus distinctement, quand tout à coup il se redressa droit comme un piquet, il se tourna vers un Ilhy tel un robot et lui récita doucement ces quelques mots :


Quand pour la première fois, je vis ton visage,
Mon tout petit coeur de diablotin s'emballa,
Et mon âme s'envola vers de nouveaux rivages,
J'étais donc amoureux, pour la toute première fois.

Je vivais un enfer et toi un paradis,
Un amour réel mais pourtant impossible,
C'est pour cela que tout seul le soir dans mon lit,
Je rêvais de toi, l'ange introductible.

Je demandais à Dieu ton joli petit nom,
Il se moqua de moi : "Jamais tu ne l'auras ",
Je suis prêt à vendre mon salut, ton pardon?
"Ton âme est donc à moi, son nom est Ilhy Ha Ha ha".

Tout cela pour toi mon amour, mon adorée,
Grâce a qui j'ai quitté cet enfer maudit,
Je t'envoie ces vers pour te dire que je t'aimais,
Un ange et un diable, unis pour la vie.


A peine il eu fini sa phrase que ses yeux s'ouvrirent , il regardait Ilhy droit dans les yeux. Ilhy je .....
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[Ilhy]

Il commençait à s'agiter dans le lit, je réouvris doucement les yeux vers lui...et en m'avançant, il se retourna vers moi et me parla...est ce qu'il dormait ou non ? je n'en savais rien. Toujours est il qu'il me récita des vers métaphoriques...l'histoire d'un amour impossible...ces vers n'étaient pas pour moi, il parlait d'un premier amour, il devenait fou...

Puis son visage reprit une forme plus vivante, ses yeux se posèrent sur moi et, bêtement, je restais là à le fixer....Que voulait il me dire au juste ? Je me posa la question un cours instant...puis me souvenant de ma pénible décision...je fermais les yeux et la gorge nouée je me décidais à lui dire et...Inspirant profondément je lui demandais :

"J'aimerais, maintenant, que tu prennes tes affaires...et que tu t'en ailles loin de moi...je ne veux plus, je ne peux pas...pardonnes moi mais ta place est auprés d'elle , pas ici, pas avec moi..."

Je baissai le regard tristement et me dirigeant vers la salle d'eau, je reprenais le coeur sérré...

"Essaies de ne plus être là quand j'aurais fini..."

et je disparu derrière la porte, ma pipe à la main.

[p@ill@din]

Je ne comprenais pas ce qu’il c’était passé je me trouvais devant Ilhy et elle me disait de partir…
Son regard était livide, du sang sur ses habits, je voulais lui poser des milliers de questions mais son regard, son regard me fit comprendre que je ne devais rien dire.
Je me levais doucement me rappelant la veille que c’était il passé entre temps.
La sagesse que Lirra m’avait transmise me fit comprendre que je devais sortir… même si mon cœur était encore dans la chambre. J’étais devant cette porte si grande….. Je prenais la poignet rouillée, la tournais, la tirais, m’avançais un peu, passais le pallier, m’avançais, tirais la porte et regardais Ilhy pour la dernière fois. Je tirais la porte, tournais la poignet. ……. Adieu si tu savais seulement comme je t’aime
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