Visite à de vieux amis.

[Claudio]

Claudio se mit en route de bonne heure, il désirait rencontrer quelques amis habitant le royaume de Santéria.

Ils s’étaient connus lors d’une attaque particulièrement violente de barbares peu orthodoxes. Claudio avait paré la majorité des coups qu’il avait reçus et s’était soigné du mieux qu’il pouvait. Mais ses compagnons n’ayant pas son agilité n’avait pu éviter tous les coups. Certains rendaient presque l’âme. Il prit on courage à deux mains et entreprit de les sortir de cette mauvaise passe en les soignant du mieux qu’il pu. Il fit tant et si bien qu’il réussi à les sauver juste avant l’assaut suivant.
Après une dure journée passée à guerroyer et à soigner ceux qui l’entouraient. Claudio prit une pause bien méritée autour d’une bonne cervoise et se mit à discuter avec les quelques guerriers qui l’avaient accompagnés pendant cette lutte. C’est ainsi qu’il fit la connaissance de Marting et ppopeye, valeureux guerrier du royaume de Santéria et de Sweet Dream, leur roi. Après une courte discussion, Claudio préféra quitter ses compagnons d’un soir pour aller se reposer. La bataille l’avait épuisé. Toutefois, il se promit de revenir faire un tour en ces parages où les distractions étaient nombreuses et exaltantes.

Le temps passa et puis un jour où il n’avait rien à faire, il se décida d’aller refaire un tour du côté où il s’était si bien amusé par le passé. Il se rendit sur le lieu et faillit ne pas le reconnaître. Sa mémoire avait oublié certains détails et d’autres avaient changés. Le ciel s’était assombri, signe que le mal avait gagné en puissance. Il se dit qu’il aurait sans doute encore à subir des attaques sans doute plus violentes encore qu’auparavant. Aussi il fourbit ses armes, graissa les lanières de cuir qu’il avait, lava son armure pour qu’elle brille de tout feux et aveugle l’adversaire et puis se mit en route. Il ne rencontra pas âme qui vive, le royaume aurait-il été déserté lui aussi ? Enfin il arriva à la frontière. Non, là des guerriers étaient rassemblés en grand nombre. Mais quel était ce tumulte ? On se battait ? Vite, il se dépêcha et vit. Ils étaient tous là comme s’il n’avait pas bougé, le temps ne les avait pas changé. Lui seul avait changé. Mais les ennemis aussi avait changé, il s’étaient renforcés et revenu en plus grand nombre. La bataille vaudrait la peine. Mais déjà Claudio s’élança dans la bataille, sur sa lancé, il tua le premier qui se présenta à lui. Un de moins pensa-t-il. Mais les autres, voyant un danger se mettre sur leur route se rassemblèrent en un coin près à attaquer. Ce court répit permit aux différents blessés mal en point présent de se soigner. Son arrivée était donc bénéfiques et donna un regain de force à ceux qui étaient là ! Enfin le groupe d’ennemi chargea. Ce fut pire que ce que Claudio avait imaginé ! Ils attaquèrent tous en même temps choisissant une seule proie pour être sûr de la voir mourir. Déjà, ils arrivaient sur lui, mais leurs lames s’émoussèrent sur son armure, tandis que son épée éclatante forgée au cœur des montagnes éternelles faisaient de grands dégâts là où elle frappait.
Ayant épuisés leurs attaques sur lui, ils s’acharnèrent sur les autres. Claudio qui n’était pas très blessé, se mit en devoir comme par le passé de les soigner pendant que les coups pleuvaient sur eux. Il pu retarder la mort de l’un d’eux de quelques instants, mais un guerrier redoutable que Claudio redoutait lui aussi l’avait achevé d’un coup imparable. Il se dépensa sans compter ayant donné moult attaques et soins. Enfin fatigué sans doute et découragé de ne pas pouvoir tuer autant que par l’habitude, les barbares s’éloignèrent. Ce fut une dure journée.
Ils décidèrent de se rendre à l’auberge la plus proche afin de fêter les retrouvailles autour d’une bonne boisson alcoolisée qui remettrait le cœur à l’endroit. Le groupe qu’il avait rencontré dans le temps avait peu changé. Une tête avait disparue au profit d’une autre. Le roi est absent lui répondit-on à sa question. Et on lui présenta Cirion qui était aussi le diplomate du royaume.

« Heureux de faire ta connaissance » dit Claudio.
« De même répondit-il »

Ils continuèrent de discuter ainsi jusque tard dans la nuit. Claudio repartit vers les siens heureux d’avoir passé un bon moment en leur compagnie. Par la suite, ils continuèrent de s’écrire pour se donner de leurs nouvelles. Claudio se décida de ne plus perdre le contact avec eux et régulièrement, il discute encore avec eux. Sans doute se remémore-t-il de temps en temps les circonstances de leur rencontre. Claudio en vint à considérer Marting et Cirion, ceux avec lesquels il a le plus d’affinités, comme de bons amis.


Arrivé à destination, il se rendit directement au palais où il demanda à s’entretenir avec Cirion et Marting. Cirion étant absent, il parla avec Marting.
Il venait en ces lieux en curieux. J’aimerais que tu me racontes l’histoire du Royaume de Santéria lui dit-il. Car cela fait longtemps que j’aimerais la connaître.
Et Marting raconta. Les heures passaient et le récit n’était toujours pas fini. Ils décidèrent de continuer l’histoire de cette épopée merveilleuse le lendemain. Debout très tôt, Claudio fit rapidement un brin de toilette et attendit calé confortablement dans un fauteuil l’arrivée de Marting. Pour patienter, il alluma sa pipe de cockatrice favorite et prépara celle de son hôte. Celui-ci arriva rapidement, le remercia pour la pipe, l’alluma, tira quelques bouffées et continua son récit. Enfin instruit de l’histoire, Claudio se recueillit quelques instants et dit :

« Comme je vous admire, j’aime votre rêve, même s’il semble utopique : il est beau »

Il ne pu dire pus, mais Marting comprenait parfaitement, ils n’ajoutèrent rien et laissèrent le silence se prolonger.
Enfin Claudio repartit vers la chambre qui lu avait été octroyée. Il désirait encore rencontrer Cirion et parler avec lui. Il désirait connaître la diplomatie Santérienne et son fonctionnement.
Il attendit quelques jours, le temps pour Cirion de revenir d’une de ses missions et de prendre un peu de repos. Puis se revirent, ils n’avaient pas changés depuis leur dernière rencontre. Et puis les lettres avaient complétées les absences.
Ils discutèrent de choses et d’autres calmement. Claudio se décida d’un coup et demande à Cirion de l’instruire sur la Diplomatie Santérienne.
La conversation fut assez animée, Claudio très intéressé posant force questions et discutant des différents points que soulevait son interlocuteur.
Enfin ayant épuisé toute ses questions et nanti d’un savoir tout neuf, Claudio retourna chez les siens, rempli de tous ces enseignements.

Il décida d’en faire profiter ses compagnons. Enfin, à son retour, il s’endormit tout contre la peau d’Ilhy, sublime femme qu’il avait découverte parmi les nombreux compagnons qui formaient sa famille et dont il était tombé follement amoureux.
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Là où est le vent.

[Claudio]

Le lendemain de son voyage au royaume de Santéria, Claudio alla s’entretenir un court moment avec Maskiro. Il lui raconta son voyage et ce qu’il avait vu, puis lui demanda :

« Ne pouvons-nous pas arrêter cette guerre qui nous oppose depuis si longtemps ? Pouvons-nous conclure une trêve éternelle voire même une alliance ? »
Songe à ce que nous pourrions faire ensemble, dit-il. Et Claudio de continuer d’argumenter. Puis comme il stoppait sa longue explication pour reprendre son souffle, Maskiro en profita pour répondre.

- Depuis mon arrivée au pouvoir, j’ai essayé à plusieurs reprises des rapprochements. J’ai toujours été contre la guerre et pour la paix. Malheureusement étais-ce trop tôt ou je ne sais quoi d’autre encore, les négociations n’ont jamais aboutit.
Tout en s’exprimant, il revivait en pensée le film de ce passé. Claudio interrompit sa rêverie et le questionna :

« Me permets-tu de continuer ? De renouer les contacts perdus, d’engager éventuellement des négociations ?»

Il attendit calmement, mais non sans une certaine impatience la réponse de son chef. Celle-ci vint, brève, mais lourde de responsabilités : oui !
Sur ces courtes paroles finirent l’entretien.

Ensuite Claudio voulut comprendre les raisons de cette guerre. Pourquoi ? Comment ? Qui ? Quand ? Où ? Les questions se bousculaient dans sa tête sans trouver beaucoup de réponses. Il effectua un long travail, une longue recherche qui l’absorba de longs moments. On le voyait partout, scrutant les vieux grimoires, farfouillant de ci, de là, réveillant les souvenirs enfouis au plus profond des âmes, chez les uns, chez les autres. Enfin ayant atteint un certain savoir qu’il jugea suffisant pour commencer la tâche qu’il s’était assigné, il alla trouver Cirion. Celui-ci était l’ambassadeur de la Bellalliance, mais aussi un de ses amis.

Tout d’abord, ils parlèrent de choses banales, mais peu à peu Claudio aiguilla la discussion sur le conflit qui opposait depuis des générations leurs familles respectives. La discussion fut longue et animée. On aurait pu croire que chacun allait défendre pouce par pouce sa propre position, mais non, au contraire, désireux tous deux d’arriver à une entente, ils discutaient calmement de tout. Ce qui fait que Claudio du se donner un statut officiel qu’il ne possédait pas encore.
Justement Cirion lui demandait quelle position il avait.

« Disons que je serai un négociateur neutre. C’est-à-dire que je ne prendrai le parti, ni de ma famille, ni de la vôtre. Dit-il à Cirion. Mais, par contre, j’aimerais et même, je le souhaite que toutes les critiques me soient adressées directement et uniquement à moi. Ceci afin que nous puissions progresser sans blesser, ni vexer qui que ce soit par une remarque. Moi, je m’en servirai pour avancer dans la discussion. »

Cette petite phrase qui disait tout son engagement, il allait la répéter de nombreuses fois encore. Il avait eu un lien qui s’avérait être positif, mais cela ne lui suffisait pas. Aussi s’attacha-t-il à aller trouver beaucoup de monde, tant les représentants de la Dark-Alliance que ceux de la Bellalliance. Quand il ne savait pas pour ces derniers, il demandait à Cirion. Enfin il sut ! Il connaissait à présent les raisons pour lesquelles, les rapprochements avaient échoués.
Des écueils étaient dressés sur sa route, a lui de les terrasser. Il commença par les plus simple, pour terminer par les plus ardus.
Le plus dur fut sans contexte, celui qui portait le nom de passeport. Ce mot que certains ne pouvaient supporter. Ce mot encore que d’autres défendaient d’une énergie farouche. Ce mot plein de significations. Ce mot, …
Longtemps, il essaya de les faire plier, mais rien ne bougeait ni d’un côté, ni de l’autre, … D’aucuns auraient abandonnés. Claudio, au contraire, mesura toute l’ampleur de la tâche à laquelle il s’était attelé. Il chercha un terrain d’entente et le trouva. Après rien n’était encore gagné, mais une solution était envisageable. Jusqu’à présent toutes ses discussions, ses pourparlers avaient eu lieu en privée avec une, voire deux personnes du même clan. De plus, il n’avait jamais pu parler au Commandeur de la Bellalliance, Sweet Dream. Celui-ci étant fort pris. Il se devait de parler avec lui, afin que les discussions ne s’enlisent pas une fois de plus et s’oublient. Il attendit. Mais à force de patience, de courage et de ténacité, il pu enfin lui parler de vive voix. Auparavant, ils correspondaient déjà. Mais une lettre exprime moins bien ce que l’on ressent.

Claudio s’avança vers Sweet Dream avec le résumé des discussions ayant eu lieu avec Cirion et avec l’espoir d’une trêve éternelle entre eux.
Mais le roi prit la parole :

« Je te propose autre chose. Je te propose une alliance ! »


Une alliance ! C’était plus que ce qu’il n’avait espéré. Il en resta un moment sans voix. La suite de la discussion parla de détails, de modalités.
Chacun devant retourner au sein de sa famille afin de décider de la suite. Sweet et son ambassade retourna dans son royaume et Claudio rentra dans la forteresse. Il se dirigea vers la pièce qui servait au Haut-Conseil et s’assit à la table. Puis, il se mit à discuter avec eux. Lorsque soudain la porte s’ouvrit avec fracas. C’était Ilhy.

(hrp : La suite du rp porte le nom de "L'art de la Guerre.")
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