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Claudio

Inscrit le: 27 Oct 2005 Messages: 3788 Localisation: Aux côtés des Valkyries.
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Posté le: Ven Avr 21, 2006 02:11 am
Sujet du message: Pélerinage |
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Ils en avaient déjà longuement discutés. Claudio n'était pas pour. Mais il avait une confiance aveugle en Ilhy. Le moment était venu.
Leur amour avait été rapide, profond et exigeant. Trop exigeant peut-être... Ilhy lui avait parlé d'un pélérinage qu'elle souhaitait faire. Ils réfléchiraient chacun de leur côté durant cette séparation pour savoir où ils en étaient.
Claudio, avec la vivacité de la jeunesse, n'ayant pas acquis encore une parfaite sagesse pensait déjà connaître sa réponse.
Ilhy de son côté, plus réfléchie, désirait cette pause pour se sonder.
Il devait se séparer d'elle... Rien qu'à cette évocation, une douleur sourde naissant au creux de son ventre, remontant progressivement et inexorablement vers son coeur pour éclater avec bruit et détuire tout sur son passage. Non, il ne pouvait la quitter. Tantôt il désespérait, tantôt il reprenait confiance en comptant les jours que pourrait durer cette séparation.
Mais un sentiment confus et indistinct le tenaillait déjà ne voulant plus le quitter. La sûreté dont il faisait preuve ces derniers temps l'avait quitté. Le doute s'était à nouveau emparé de lui. La peur qui l'avait quitté était revenue sournoise et plus forte que jamais. Tout dans son état montrait le dépérir qui s'était emparé de lui à cette seule évocation.
Que ne serais-ce quand cela arrivera ? Je n'ose l'imaginer...
Mais ce qui est écrit doit arriver. Le jour vint où elle partit en l'embrassant pour aller faire son pélérinage.
Devant elle, il crâna, ne montra rien. Mais sitôt qu'elle eût disparue au coin, il se mit à pleurer sans honte.
Les sanglots le secouèrent assez longtemps. Certains vinrent pour le consoler, rien ni fit. Vers la fin de la journée, Claudio était toujours prostré dans son coin quand il se décida enfin de rentrer.
La fatigue, les pleurs et la tristesse étaient encore visible sur son visage. Il ne parlait plus, ne répondait plus, ne mangeait plus. La mélancolie avait trouvée une proie pour elle. Elle se nourissait de ses doutes, de ses angoisses avec délectation. Elle entretenait dans ce guerrier sa force et le détruisait peu à peu.
Claudio finit par s'endormir, épuisé par son combat, dans une torpeur sans nom où les cauchemards l'assaillissaient de toute part. _________________ Là où est le vent.

Dernière édition par Claudio le Ven Avr 21, 2006 03:14 am; édité 1 fois |
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Claudio

Inscrit le: 27 Oct 2005 Messages: 3788 Localisation: Aux côtés des Valkyries.
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Posté le: Ven Avr 21, 2006 02:38 am
Sujet du message: |
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Le lendemain, le réveil fut des plus pénible. Claudio eut l'impression d'avoir été roué de coup. Il se retourna pour regarder Ilhy qui dormait toujours. Il aimait la regarder au matin lorsque les rayons de soleil venait effleurer sa peau jusqu'à remonter jusque sur son visage, alors elle s'éveillait.
Claudio donc se retourna et vit le lit vide. Puis il se souvint. La séparation, son pélérinage... et les doutes et les tourments l'envahirent à nouveau.
Ils se ressaisit, il ne devait pas rester prostré ainsi, cela ne changerait rien. La douleur était toujours là et ne disparaîtrait pas. Il se dirigea lentement vers le salon, pris un rapide petit déjeuner, frugal. Lui qui était connu pour sa gourmandise était maintenant rassasié avec quelques bouts de pains.
Ensuite, il s'empressa de quitter la table. Le bruit, le bonheur et la joie des autres l'indisposait pire que les maux qui s'étaient déjà abattus sur lui.
Il vaqua dans la forteresse à la recherche d'un coin tranquille où il pourrait réfléchir. Mais chaque coin lui rappelait l'absence d'Ilhy. Pour finir, il se résolu lui aussi à quitter ce havre de paix pour l'inconnu où dans le silence et la méditation, il trouverait peut-être ce qu'il cherchait.
Il prit quelques affaires et sans un mot, sans une parole s'en alla. Il se dirigea vers des terres hostiles propres à la solitude. Enfin, il trouva le lieu idéal. Peu de gens y venait, les quelques rares visiteurs étaient eux aussi des ermites cherchan un peu de solitude.
Il arrangea un petit coin du mieux qu'il put. Ceci fait, il s'assit et se remémora. Toute son histoire jusqu'à la rencontre.
De sa naissance, il ne gardait que de vagues souvenirs beaucoup trop flous. Puis il se souvient des escapades avec son premier ami, Bastoche, comme ils avaient pu s'amuser. Enfin le tournant décisif, le choix de rejoindre une famille reconnue. Ils n'avaient pas de préférence, mais 'une d'entre elle leur proposa de venir grossir leur rang et ils acceptèrent.
Ce fut une suite de péripéties, d'amitiés noués, de joies, de malheurs, ...
Puis après une période de passage à vide Claudio fit la rencontre qui bouleversa son existence jusqu'à le mener où il était présentement.
Elle était toute proche et pourtant il avait le sentiment qu'ils se connaissaient depuis déjà fort longtemps. En un temps très court, une folle passion, un amour exigeant et très fort s'était emparé de son coeur jusqu'à le rendre malade.
Il ne pouvait se séparer d'elle pensait-il... _________________ Là où est le vent.
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Claudio

Inscrit le: 27 Oct 2005 Messages: 3788 Localisation: Aux côtés des Valkyries.
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Posté le: Lun Avr 24, 2006 00:40 am
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Claudio pour oublier la dure séparation qu’il subissait, se mit à écrire. Il tint tout un roman des sensations, des joies qu’il éprouvait. Il raconta notamment le lever du soleil, le chant des oiseaux, la nature accueillante, faune et flore s’épanouissant lentement, ... Il étudia les changements qu’il voyait autour de lui, tout était propice à la contemplation et à l’oubli.
Le lever du soleil, c’est tout d’abord la nuit qui disparaît. Le ciel devient au fur et à mesure plus clair, sans que le soleil ne soit là. Ensuite, c’est une masse rougeoyante qui en un coup sort de l’horizon et darde ses rayons lumineux sur tout ce qui l’entoure. Ayant montré le feu et la puissance qui sommeille en lui, il s’assagit en devenant plus clair, mais aussi plus aveuglant jusqu’à empêcher totalement qu’on le regarde.
Et chaque jour la même magie se reproduit avec à chaque fois des couleurs différentes selon son humeur.
Le pépiement des oiseaux commence avant que le soleil ne pointe à l’horizon. C’est tout d’abord la sittelle et le coucou qui commencent le bal. Puis les autres s’y mettent et l’on assiste à u véritable concert grandeur nature. Les mésanges et les rouges-gorges s’occupent des appels pendant que les pinsons répondent. Toute la nature enfin au son s’éveille. Le soleil se lève, la lune va se coucher. L’eau des ruisseaux et des rivières se réveille et fait entendre son grondement. Les poissons sautent hors de l’eau pour fêter ce nouveau jour qui vient de naître.
La nature toute entière fait la fête et accueille toute personne la rencontrant à venir s’amuser avec elle. Le vent mugit pour faire éclater sa joie débordante. Ensuite, il s’amuse à plier le roseau que rien ne casse, s’engouffre vers la cime d’un chêne plusieurs fois millénaire, calmé redescend vers la plaine où à nouveau, il reprend des forces en vue de recommencer.
Plus loin, c’est une rivière qui s’attaque à la roche dure la surplombant, tout en sautant et bondissant entre les rochers la peuplant. Son flot tumultueux poursuit une quête qui semble infinie, toujours plus vite, toujours plus loin. Cela ne s’arrêtera-t-il donc pas ? Si la voilà qui s’assagit, passe calmement dans la plaine comme pour ne pas effrayer les quelques personnes la rencontrant.
Après s’être arrêter à cette contemplation silencieuse, Claudio se mit à étudier les changements de la faune et la flore l’entourant. Il se mit à plat ventre et regarda le peuple minuscule toujours à la tâche qui s’étendait à se pieds : les fourmis. Elles travaillaient dur, sans relâche, ne se plaignant jamais, transportant des matériaux et de la nourriture bien supérieurs à leur propre poids tout cela pour le bien de la communauté dont elles faisaient parties.
Il admira sans réserve l’organisation tacite qui les animait, la construction de la fourmilière qu’un orage ou le passage d’une bête pouvait en un instant détruire.
Ensuite, il se tourna vers l’étude d’une fleur merveilleuse qui poussait aux sommets, on la nommait Edelweiss. Cette étoile d’argent lui rappelait sans cesse Ilhy, il ne pouvait s’empêcher de les comparer. Celle que l’on surnomme pied-de-lion ou encore immortelle des neiges avait bien des ressemblances avec sa tendre et chère. Sa blancheur éclatante éblouissait, masquait les autres fleurs qui étaient aux alentours. Tous les jours, il la regardait et chaque jour lui trouvait un attrait nouveau. Elle seule résistait au froid des hauteurs, à la neige mordante des sommets. De même l’amour qu’il éprouvait pour Ilhy était de la même trempe, la même résistance, les animait. Il ne pouvait s’empêcher de rêver en regardant cette simple fleur qu’il avait l’impression de comprendre. Il semblait, lui aussi, compris de l’étoile des neiges qui lui rendait au fil des jours la confiance qu’il avait perdue.
Déjà le doute appartenait au passé et une certaine euphorie s’était emparée de lui.
La nuit, elle aussi, était propice aux observations lorsque le ciel découvert laissait apparaître des myriades d’étoiles. On pouvait même voir l’espace d’un éclair une étoile filante traverser le ciel de part en part. La voie lactée traçait un long sillon brumeux étincelant. Mais sa préférée, était l’étoile du berger, chaque soir, il guettait sa venue pour lui confier ses joies et ses peines. Il lui transmettait un message qu’il destinait à Ilhy qu’elle se chargerait de porter.
Il regardait les mouvements des astres et des étoiles. Ceux-ci étaient très lents, mais continuels, immuables. La nuit était aussi synonyme de songe et rêve de toute sorte où Ilhy faisait toujours une apparition. _________________ Là où est le vent.
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Claudio

Inscrit le: 27 Oct 2005 Messages: 3788 Localisation: Aux côtés des Valkyries.
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Posté le: Jeu Avr 27, 2006 00:22 am
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Les jours passèrent les uns après les autres. Procurant chaque jour une nouvelle découverte, une nouvelle expérience de la vie. Ce voyage forcé lui avait fait plus que ce qu’il n’aurait cru au départ. Il était parti avec des soucis, des bêtises qui sont juste bonnes pour vous embêter et qui ne servent à rien. Il revenait sous un jour nouveau, avec une sûreté et une assurance qu’il n’avait jamais connues. Mais racontons plutôt son dernier jour et ce qu’il se passa.
Claudio s’était mis à regarder le ciel, il y passait le plus clair de son temps, espérant apercevoir les prémices d’une bonne nouvelle, d’un fait ou d’une chose qu’après tout il ne savait peut-être pas. Il admirait la pureté des couleurs de l’azur qui suivant le côté que l’on regardait changeait de couleur sans altérer la beauté du lieu. Il suivit le vol tournoyant d’un faucon qui tout là-haut scrutait le sol à la recherche d’une proie éventuelle. Il s’imagina à la place de l’oiseau tournant, planant, descendant en piquer pour remonter en flèche, volant dans les airs. Il se vit oiseau voguant par delà les mers, traversant les océans, découvrant de nouveaux paysages, de nouveaux continents, explorant le monde et découvrant l’inconnu. Il suivrait le vent, parlerait à la nature et descendrait les courbes sinueuses des rivières. De là-haut, planant, il retrouverait Ilhy et la reverrait. Mais oiseau, il ne serait plus ce qu’il est. Ce songe éveillé, lui montra bien des choses cachées au plus profond de son cœur. Il sut ce qu’il était venu chercher en ces lieux de solitudes et de mélancolies. Maintenant qu’il savait il pouvait rentrer. Rester ne servait plus à rien. Il avait découvert la profondeur de l’amour qu’il éprouvait et les engagements que cela impliquait. Mais surtout, il avait trouvé le courage de celui qui irait au bout de ses choix, de ses actes. Il avait découvert la foi et la confiance. En fait, s’il possédait déjà tout cela, c’était surtout imprécis, pas aussi net que cela était à présent.
Le temps de la réflexion sur soi-même et sur la relation qu’il avait avec Ilhy était révolu. Aussi, il marchait d’un bon pas sur le chemin du retour, un grand sourire traversant son visage. Il soignait quiconque qui était en difficulté sur son chemin, abattait les quelques barbares qui avaient osés s’approcher au point de vouloir l’égratigner. L’amour qui le faisait vivre, leur était insupportable au point de les blesser plus fort encore que les coups qu’il leur distribuait généreusement.
Il se sentit pressé. Arrêta de marcher et se mit à courir, courir encore et encore plus vite, jusqu’à perdre haleine.
Enfin, il arriva à destination où plusieurs des siens l’attendait déjà. Ilhy n’était pas encore revenue. Il comptait faire la fête avec elle dès son retour. _________________ Là où est le vent.
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Ilhy

Inscrit le: 01 Fév 2006 Messages: 968 Localisation: à genoux devant santéria
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Posté le: Lun Mai 01, 2006 22:52 pm
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C’est dépité qu’elle annonçait à Claudio qu’elle devait partir, pour elle, pour lui, pour son bien…Bien dont il semblait se foutre royalement…lui souhaitait juste être auprès d’elle.
Hélas, il l’aimait tellement qu’il n’avait rien fait pour la retenir. Quand elle le quitta, elle se retourna vers lui, son visage s’affichait fièrement, il ne semblait pas affecté par son départ. C’est peut être pour cela qu’elle l’aimait, Claudio avait une façon si saine de l’aimer, bien avant l’amour il l’a faisait passé elle, ainsi que son respect pour elle et sa liberté. Jamais il n’aurait eut l’audace de la retenir prés de lui, jamais il n’aurait eut l’insolence de pleurer à ses pieds pour qu’elle lui revienne. Et c’est sûrement pour cela qu’il lui manqua au bout de quelques heures. À peine avait elle franchi les limites de la ville des Blobs qu’un immense désarroi avait eut raison de sa fierté, mais elle ne fit pas demi tour. Fatiguée, elle décida d’aller s’installer à l’auberge la plus proche, demain elle rejoindra Santéria.
Une fois à l’auberge, elle s’installa à une place, un peu en retrait. Elle observait les voyageurs attablés, une personne retint son attention, son sang ne fit qu’un tour, c’était Renka. Il était installé à quelques mettre d’elle et lui tournait le dos, elle n’en était pas sur mais cette silhouette, cette allure, ça ne pouvait être que lui. Elle réfléchit quelques instant, et s’efforça de penser à Claudio, puis se parlant à elle-même elle murmura « Dieu pourquoi a-t-il fallu qu’il croise mon chemin, pourquoi maintenant… » Alors qu’elle se lamentait sur son pauvre sort, Renka tourna le regard et l’aperçu, affichant un large sourire sur ses lèvres, il s’approcha d’elle et lui caressant la joue il l’accosta « Bonjour ma belle, quelle heureuse coïncidence ? »
Gênée, Ilhy regarda Renka elle frotta machinalement sa joue et d’un ton neutre elle lui répondit :
« je suis, moi aussi, étonné de te voir… »
Sans lui demander son avis, Renka s’assit à coté d’elle. Elle le regardait faire et tous ses souvenirs réapparurent…elle se revoyait débarquée fraîchement sur ces terres, elle le voyait l’aborder timidement. Il l’avait équipé lors de ses premiers pas et elle s’était amourachée de ce guerrier…mais maintenant les choses avaient évoluées, elle aimait Claudio mais le revoir avait fait naître chez elle un sentiment étrange qu’elle ne savait expliquer…Puis Renka rompit le fil des ses pensées, et d'un ton narquois il lui demanda :"
tu te souviens de notre promesse ? maintenant cela ne devrait plus poser de problème...je me trompe ?
Ilhy regarda Renka d'un oeil sombre, oui elle se souvenait de cette promesse, si on peut appeller ça comme ceci. Elle s'en souvenait mais fit mine de l'ignorer devant lui, et se surprise à regretter de l'avoir croiser si tard...
Dernière édition par Ilhy le Mer Mai 03, 2006 12:09 pm; édité 1 fois |
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Ilhy

Inscrit le: 01 Fév 2006 Messages: 968 Localisation: à genoux devant santéria
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Posté le: Mar Mai 02, 2006 20:55 pm
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renka vu sa gêne, il la connaissait si bien, ironiquement il reprit "je sais que tu n'as pas oublié" sa main vint dégager la mèche qu'elle avait devant les yeux, et il souria quand elle le regarda de travers "De tout façon, reprit il sur un ton enjoué, pour l'instant je ne peux pas....te voilà trnaquille pour un petit temps"
Ilhy le trouvait détestable et pourtant physiquement elle l'avait toujours trouvé irréprochable. Il n'avait pas beaucoup changé depuis leur dernière rencontre et c'est toujours avec une certaine aisance qu'il venait la taquiner comme une vieille amie. "Et quoi tu t'es perdu sinon ?" Ilhy le regarda et se decripsa un peu "oui et non" Il ria "Ce n'est pas une réponse ma belle, ça...bon moi il faut déjà que je te laisse mais on se revoit trés bientôt" Puis il repartit deux secondes aprés, elle resta fixée sur lui...il lui échappait de nouveau, la quitter était la seule chose qu'il savait faire de toute façon, puis finalement c'était peut etre mieux ainsi.
Elle commanda un repas frugal, elle n'avait que trés peu d'appétit, ses pensées la nourrissaient amplement . Elle laissa quelques piécette sur la table et alla demander une chambre au patron des lieux.
La chambre était froide et le mobilier pauvre, elle fouilla machinalement dans sa poche et en sortit une petite pipe qu'elle s'empressa de fourer.
Elle se rendit prés du lit, enleva les draps qui le recouvrait et se glissa à l'intérieur. Adossée contre le mur, elle alluma sa pipe et pensa à Claudio q'elle avait laissé seul, elle se demandait ce qu'il pouvait bien faire en ce moment, si elle lui manquait...puis ses pensées s'égarèrent sur le véritable but de ce pèlerinage, elle pensa à sa mère, à la Bellalliance, elle espérait au fond d'elle même qu'elle rencontrerait des gens durant son périble qui l'aideraient à comprendre. Puis elle fouilla dans sa besaçe et sortit la lettre que sa mère avait écrit à Guizmo, lettre que Menfou n'avait jamais eut le temps d'envoyer. Elle joua un long moment avec ce papier, elle avait eut l'occassion de lui donner à plusieures reprises, mais les rumeurs qui courraient sur son compte lui faisaient un peu peur, et elle avait préféré attendre le bon moment pour le rencontrer.
Dernière édition par Ilhy le Mer Mai 03, 2006 12:08 pm; édité 1 fois |
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Ilhy

Inscrit le: 01 Fév 2006 Messages: 968 Localisation: à genoux devant santéria
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Posté le: Mer Mai 03, 2006 10:28 am
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On racontait de lui qu’il avait sombré dans la folie, qu’il avait été capable des pires vices, mais nul ne savait pourquoi Guizmo avait un jour perdu la tête. Elle l’avait déjà croisé au détour d’un couloir, ses yeux s’étaient posés sur elle et son teint était devenu soudain très pale au fur et à mesure qu’il l’observait. Elle se souvient d’avoir alors éviter son regard et d’avoir eut peur de lui en s’esquivant d’un pas rapide, elle avait senti son regard la suivre et s’en trouvait mal à l’aise…
Puis ses pensées retournèrent vers cette lettre, elle se demanda si oui ou non elle devait la lui donner ou l’ouvrir maintenant, elle resta un long moment avec ses questions. Quel lien l’unissait à sa défunte mère ? Pourquoi lui avait elle écrit avant de la quitter ? Ces questions la taraudaient et son doigt caressa la couche de cire qui scellait la fameuse lettre. Elle réfléchissa un court instant, c’est vrai qu’il lui était facile de la lire, de la refermer et de la donner à Guizmo. Elle avait cette carte en main mais finalement ce n’est pas un problème technique qui l’en empêchait. C’était la peur, la même peur qu’il l’avait poussé à quitté Sweet Dreams, c’était cette peur là qui la rongeait…Elle n’était plus si sure de vouloir en savoir autant….et elle se décida, soudainement, à aller revoir son parrain. Il était le seul à être au courant depuis le début qu’Ilhy était la fille de Menfou, peut être que lui pourrait lui en dire plus. Elle savait ou se trouvait Marting, et elle savait aussi qu’il l’aiderait et qui lui raconterait tout sur sa mère, du moins tout ce qu’elle devait savoir, c’était le meilleur ami de sa mère, elle ne lui cachait rien et il saurait trouvé les mots, lui la conseillerait.
Et là elle pensa à lui, elle se souvenait de leur première rencontre sur baduck. Il était arrivé un peu gêné face à elle, et lui avait dit qu’il connaissait bien sa mère, la il lui avait proposé de la guider sur ces Terres, elle avait accepté.
C’était une personne qu’elle appréciait énormément et elle comprenait pourquoi sa mère devait tenir tant à lui, elle n’aurait donc aucun problème à aller le trouver…et s’endormit sur ces pensées réconfortantes, tenant toujours dans ses mains la lettre pour Guizmo. |
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Ilhy

Inscrit le: 01 Fév 2006 Messages: 968 Localisation: à genoux devant santéria
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Posté le: Mer Mai 03, 2006 20:47 pm
Sujet du message: |
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Les rayons du soleil effleuraient son visage, Ilhy se tournait en espérant les éviter, mais les puissants eurent raison d’elle et c’est d’un mauvais pas qu’elle se leva, maudissant les rideaux qu’elle avait oubliée de fermer la vieille. Les yeux à demi clos elle pris sa pipe, la fourra et retourna la fumer dans son lit. Ilhy n’était pas du matin, surtout lorsqu’elle dormait seule…elle regarda sur le coté, les draps n’avaient pas été défaits, tristement elle pensa à Claudio et l’imagina tout prêt d’elle, elle ferma les yeux et repensait aux délicieuses étreintes qu’ils avaient l’habitude d’avoir aux petits matins…et c’est dans un profond soupir qu’elle se sentit bien seule.
Elle se secoua la tête, acheva sa pipe et, après avoir mit en vrac ses affaires dans son sac, elle fit sa toilette et descendit prendre un thé.
Elle estima sa route à une demi journée de marche, elle demanda un peu de nourriture à l’aubergiste et s’en alla en direction de Santéria.
La route fut propice à lui rappeler de nombreux souvenirs, et c’est avec une certaine nonchalance qu’elle débarqua à Biceps.
La ville était paisible elle en profita pour s’intégrer aux villageois qui occupaient la grande place. Elle chercha du regard Marting ou un homme de la Bellalliance mais ne vit rien, elle se décida donc à avancer prés de la citadelle, juste devant un homme était endormi, une pipe de cokatrice dans la main. Elle sourie et s’agenouilla prés de Marting
« Bonjour Marting »
elle posa sa main sur son genoux et le secoua timidement, Marting a son contact, sursauta et le visage endormi il dit en baillant
« Ilhy ? »
elle, son visage rayonnait et elle affirma d’un signe de tête. Ce dernier répondit à son sourire
« comment vas-tu ? »
elle répondit directement
« bien même très bien, je suis heureuse de te voir, je te cherchais justement »
Marting intrigué leva son regard vers elle
« tu me cherchais ? Mais pourquoi ? »
Il faut que tu me parles que tu me racontes qui était ma mère et plein d’autre chose encore …
Marting se redressa difficilement et calma l’enthousiasme de la jeune fille
« Ho ho doucement…qui était ta mère ? Presque tout pour moi….mais je suppose que ton questionnement ne concerne pas cela, alors dis moi ce que tu veux savoir ? »
Ilhy se calma et s’installa plus confortablement
« je veux simplement connaître son histoire »
il la regarda en souriant et reprit
« alors installes toi bien » |
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