Jeux cruels

[Ilhy]

Avec la nouvelle organisation, Ilhy eut la possibilité de rencontrer d’autres membres de la Dark Alliance. Une fête avait été organisée pour célébrer le baptême du nouveau chef mais les festivités et l’enthousiasme général l’intimidèrent et elle resta à l’écart de toute cette agitation. Claudio, avec qui elle avait eut quelques contacts lors de son arrivée, vint à elle pour se présenter, la spontanéité du jeune homme la faisait sourire et elle discuta durant un court instant avec lui. Mais d’autres personnes l’attendaient et il mit un terme à leur conversation, s’excusant de devoir aller s’occuper d’autre convives, en partant il lui demanda de revenir le voir pour regarder avec elle en quoi il pourrait l’aider. Elle répondit par un sourire gênée et regarda le jeune homme regagnait le gros de la fête.

Le lendemain les choses étaient devenues plus calme, quelques restes de la soirée tapissaient le sol de la salle commune, Ilhy, elle, ne s’était pas attardé à cette soirée et, fuyant l’ambiance d'un lendemain de fête arrosée, elle décida de passer la journée à l’extérieur de la forteresse, elle pourrait en profiter pour aller s’entraîner et rencontrer des amis qu’elle n’avait pas vu depuis longtemps.
La journée se passa paisiblement mais ses pensées étaient envahit par l’infâme Sain qui l’avait humiliée quelques jours plus tôt, lui faisant éviter la ville du djinn, de peur de recroiser son chemin…elle avait peur et elle n'aimait pas avoir peur.

Arrivée à la forteresse, elle se décida, avant de rejoindre la salle commune, d’aller prendre un bon bain. Elle passa devant la chambre de Claudio, la porte était ouverte et celui-ci voyant la jeune fille sortit dans le couloir « Ilhy, comment vas-tu ? » lui demanda t il en souriant. Ilhy, elle, se retourna surprise « je vais bien merci, et toi comment s’est finit ta soirée hier ? » Claudio émit un petit un rire et invita Ilhy a rentré dans sa chambre afin qu’il le lui raconte
« Euh oui…mais en fait j’aimerais vite aller me laver avant si cela ne te gêne pas » celui-ci répondit sur un ton enjoué
« fais à ton aise, j’ai le temps ce soir » Ilhy répondit par un sourire et se dirigea vers la salle d’eau.

[Ilhy]

Comme promis, une fois lavée elle se dirigea vers la chambre de Claudio, s’en oublié de passer prendre sa cokatrice dans sa chambre.
La porte était toujours ouverte, elle frappa pour annoncer sa présence et rentra dans la pièce. Claudio était occupé à ranger ses affaires. Quand il l’a vu arrivé, il s’approcha d’elle et l’invita à s’asseoir. La jeune fille accepta l’invitation et s’installa sur les coussins qui ornaient un coin de la pièce.

« Et bien c’est une bien jolie chambre que tu as là, hormis les affaire qui traînent, cette pièce serait presque que viable » lui dit elle en rigolant. Claudio, lui, la regarda de travers, il n’eut pas l’air de comprendre la blague et un froid se glissa entre eux. Ilhy comprit que sa remarque n’avait pas plus à Claudio et pour rompre le silence qui s’installait entre eux, elle répliqua souriante :

« Alors racontes moi comment ça s’est finit hier », Claudio rigola et commença à raconter ses mésaventures de la vieille avec d’autres membres du clan. Ilhy en profita pour bourrer sa pipe, et écouta attentivement le récit du jeune homme. Claudio racontait avec enthousiasme ses péripéties, Ilhy elle souriait poliment, n’approuvant qu’à moitié les comportements de ses pairs avec les demoiselles. Claudio, voyant qu’Ilhy n’accrochait pas à son récit, se décida à changer de conversation

« et sinon, toi, racontes moi un peu, il me semlble que tu ne t’es pas trop amusé hier. Que s’est il passé ? »

Ilhy répondit d’un ton neutre. « Je me suis amusée…enfin j’ai pu profiter un peu de la soirée, mais j’ai tendance à fuir la foule et je ne me sentais pas à ma place." Claudio la regarda en riant

« mais ça se soigne ça, si tu veux je m’occuperais de toi »

« comment ça de moi ? » répondit la jeune fille, interpellé par cette remarque « penses tu que j’éprouve le besoin qu’on s’occupe de moi, comme tu le dis »

Claudio ne s’attendait pas à telle réponse, et ne voulant pas la brusquer il reprit

« Oui, je t’aiderais à prendre ta place parmi nous » il eut un sourire gênée et Ilhy reprit sur le même ton.

« C’est gentil à toi mais je pense que je saurais faire avec ça » un sourire se dessina sur ses lèvre, elle était gênée de cette soudaine attention et pourtant elle semblait apprécier le regard que celui-ci portait sur elle.

[Ilhy]

Puis, sans doute un peu génée, Claudio continua « J'ai, en plus de cela, mieux envie de te connaître

Ilhy, surprise, reprit spontanément « Qu’aurais tu envie de savoir sur moi »

« Qui es-tu réellement comment es-tu venue ici et sois restée si discrète pour que je ne te remarque pas »

Amusée, Ilhy rétorqua :
« Discrète ? tu m'as trouvé discrète, et bien je suis ravie de le savoir, je ne me pensais pas comme ça et pour le reste je ne suis pas sure que tu apprécierais tant que ça d’en savoir plus sur moi. »

:Mais Claudio insista «

« si j’ai envie d’entendre ton parcours sur ces terres »

ne voulant pas le quitter si vite Ilhy se décida à lui en dire un peu plus sur elle, puis pour faire mine elle lui rétorqua :
« et tu sur d'avoir du temps à perdre ? »

Ce à quoi Claudio réppondit d'un large sourire :
« Le temps avec toi, n'est pas du temps perdu ! »

Ilhy souria à la dernière remarque de Claudio et, gênée elle commença à lui raconter un peu plus sur sa vie, l’histoire de sa mère, sa venue sur ses terres, la façon dont elle avait voulu intégrer la Dark Alliance ainsi que le lien qu’elle avait avec la Bellalliance. Claudio durant le récit, écouta attentivement chaque mots de la demoiselle.

A la fin de son récit, elle s’alluma, de nouveau une pipe de cokatrice, puis regardant Claudio, elle lui dit « c’est à toi maintenant de m’en dire un peu plus sur toi.. » Claudio répondit par un sourire, et commença à raconter à Ilhy comment il était arrivé dans ce clan.
Concluant son histoire « …. Et moi je suis devenu le protecteur des plus jeunes du clan, dans la mesure de mes moyens bien sûr

Ilhy profita pour glisser à Claudio qu’elle était une des plus jeune du clan elle aussi « ça voudrait dire que tu pourrais éventuellement venir m’aider pour une chose ou l’autre *et la elle se mit à penser à Sain*
:
« Bien sûr ! »
..
ilhy souriante
« Et bien si un jour j'ai besoin de toi, je n'hésiterai pas et je pense que je pourrais avoir besoin de toi assez souvent même»

Claudio fixa le regard d’Ilhy « Je serai là pour t'aider quoi qu’il arrive, tu pourras toujours compter sur moi » puis se mis à rougir, la beauté d'Ilhy venait de chasser l'envoûtement qui l'avait pris hier au soir et il ne comprenait pas cet intérêt soudain pour la jeune fille.

Ilhy sentit ce regard insistant posé sur elle et gênée elle baissa le regard...un silence s'installa...elle ne savait plus que faire, ni quoi répondre à ce que venait de lui dire Claudio puis pinçant les lèvres elle répondit d’un timide merci. Son assurance avait disparu, elle se détestait d'être si vulnérable et ne comprenait pas cette gêne qu'elle ressentait lorsque Claudio posait son regard sur elle*
Puis soudain, Claudio s’approcha de la jeune fille entoura son visage de ses mains maladroites «ce que je vais te dire risque de te surprendre mais…mais ce que je ressent pour toi en ce moment bien qu'encore confus, ne m'était encore jamais arrivé. Je m'exprime sans doute mal, je ne connais pas les mots pour dire ce que je ressens en ce moment. C'est une sensation bizarre qui m'a envahi et qui ne me quitte plus.

*Ilhy, étonnée pas la soudaine révélation de Claudio se mit à rougir, elle sentait les mains de Claudio se posaient sur son visage et un sourire, toujours gênée, se lisait sur ses lèvres, elle l'écoutait silencieusement, puis quand il eut terminé elle prit sa respiration et tenta de dire quelques mots, mais rien ne lui vient...puis de sa main elle caressa la joue de Claudio et lui murmura "je ne sais plus quoi te dire...Je suis incroyablement gênée..."

[Ilhy]

Claudio repris confus : « Ne dis rien et ne sois pas gênée. Excuse-moi de dire ce que je ressens à ton égard mais ta vue me trouble et je perd le fil de mes pensées, retirant ses mains il évite le regard de la jeune fille. Les deux jeunes ont l’air bien stupide et Ilhy en profite pour se lever et fermer la porte, et si elle n’avait pas déjà un peu abusé, elle se serait volontiers enfiler une autre pipe de cokatrice histoire de se détendre un peu.

Elle s’installa face à lui, une table seulement les séparer « Ne sois pas gêné et regarde ailleurs si le fait de me voir t’ennuie,, je ne voudrais pas être à l'origine de ce qui te trouble..Comme je n’ai pas envie que ma présence te mette mal à l’aise. »

Claudio n’attendit pas la fin de la phrase et répliqua « Je ne suis pas mal à l'aise avec toi, c'est tout le contraire * puis regardant le sol il continua* Je ne puis rien affirmer, j'essaie uniquement de dire ce que je ressens. C'est encore assez confus.Mais une chose est sûre, à l'idée que tu dois partir, un noeud se noue au creux de mon ventre.

Ilhy se leva et se rapprocha de lui, posant une main sur son genoux elle reprit à son tour : « alors prends le temps de mettre de l'ordre dans tes esprits. Seul Kraal sait ce que tu pourrais commettre comme erreur. Et je ne voudrais pas être la cause d'une de tes futures peines »
:
A ses paroles, Claudio l’interpella : "Qui est Kraal ?"

Ilhy souria « Kraal est le dieu qui vieille sur moi

Rassuré Claudio lui répondit : « Je suis sûr que Kraal m'approuverait même s'il s'avère que je commets une erreur, je vais toujours au bout de mes choix. Mais bien sûr, toi tu pourras toujours changer cela »
:
Ilhy troublé patienta quelques instant avant de reprendre « Je ne veux pas changer les choses...mais je ne pense pas être la personne qu'il te faut. Je ne suis pas comme les autres filles »

*Puis ne pensant pas un mot de ce qu'elle disait, elle continua le coeur serré* peut être aurais tu besoin de quelqu'un d'autre

Claudio la regarda dans les yeux : « Je ne veux pas d'une fille comme les autres, ce que je voie de toi me suffit pour l'instant pour que je sois sûr de mon choix

Ilhy perturbée, n’en démordait pas « Claudio tu vas trop vite, tu ne sais rien de moi..rien »

Fatalement il répondit : « c’est vrai je ne sais rien de toi, je veux juste , si tu le désires uniquement, partager plus de moments avec toi, je pense *Claudio fit une pause, ilhy le regardait avec insistance* Je pense…que je t’aime.

Ilhy recula d’un pas, puis profondément gênée, elle marmonna :
« Mais comment peux tu ? Que sais tu de moi...et sais tu seulement le mal que pourrais me faire ce que tu viens de me dire ? On n’ose affirmer ce genre de choses uniquement lorsque l’on est sur de soi…on ne peut lancer de telles paroles en l’air » Claudio surpris par cette remarque, rétorqua « c’est juste ce que je ressent, rien de plus et…. rien de moins ».

Ilhy semblait pourtant fâchée, elle ne comprenait pas comment Claudio pouvait lui avouer de telles choses, ce qui la fâchée le plus c’était l’envie justement d’entendre ces mots, d’être, aux yeux d’un autre, quelqu'un de spéciale, c’est ce qu’elle avait toujours voulu. Mais cela l’énervée plus que tout et s’approchant de Claudio, elle dit, fâchée « et bien qu’attends tu alors pour m’embrasser ? »

Claudio répondit surpris : « tout à l'heure tu m'as dit que j'allais trop vite, je ne veux pas brusquer les choses. Je t'aime et je ne veux pas te perdre en allant trop vite

Ilhy fit mine de ne pas être vexer et repris, un sourire au coin des lèvres: « Permets moi, à mon tour, d'aller trop vite »

*elle s'approcha de lui et glissant une main sur sa nuque, elle déposa un baiser sur ses lèvres, qu'il avait trés douces puis elle se recula mais Claudio la retint prés de lui.Et répondit à son baiser.


Puis la porte se ferma sur le couple naissant laissant aux âmes prudes la liberté d’imaginer la suite (Qui ne peut être postée ici)
rp écrit avec Claudio, merci à toi

[Ilhy]

Soudain au cours de la nuit, la fraîcheur gagna la pièce et mis à mal le paisible sommeil de la jeune fille. Elle se réveilla pour aller chercher une couverture, marchant à tâtons dans l’obscurité elle ne pu éviter la table basse et se cogna violement le pieds. Elle essaya de faire le moins de bruit possible, pour ne pas réveiller Claudio mais elle avait affreusement mal. Elle continua tout de même à chercher dans les brol de son ami quelque chose pour la réchauffer. Au bout de cinq bonnes minutes elle trouva le tissu tant convoité et retourna dans le lit, faisant attention de ne pas retaper dans la dite table. Arrivée prés de Claudio, elle s’adossa au mur et regarda le jeune homme dormir prés d’elle, en les voyant nues elle sentit un sentiment de culpabilité montait en elle ainsi qu'une incroyable gêne…elle prenait peu à peu conscience de ce qu’il venait de se passer…Qu’avait elle osait faire ?
Elle le savait, elle s’était aller à ses désirs…Oui mais…qu’allait il arriver maintenant…
Elle, qui d’habitude, pouvait se venter de n’avoir peur de rien, fut soudain submergé par ses craintes. Elle posa la couverture sur elle, et de sa main caressa les cheveux de Claudio, celui-ci dormait comme un enfant, elle souria, lui déposa un baiser sur le front puis lui mis la couverture sur lui.

L’âme en peine, elle se leva pour remettre ses vêtements. Elle ne le quittait pas du regard, devinant sous les draps, les formes du corps avec lequel elle avait fauté. Une fois encore elle senti les larmes montaient en elle, mais ne pleura pas. Elle prit son temps pour se rhabiller, espérant au fond d’elle-même que Claudio se réveillerait pour la retenir et la gardait prés de lui mais Claudio ne se réveilla pas et elle quitta, tristement, la pièce, refermant soigneusement la porte derrière elle.

[Claudio]

Mais la porte avait un défaut, elle fermait mal. Pour ne pas faire de courant d’air, Ilhy dut fermer la porte plus fort qu’elle ne l’aurait voulue. Claudio qui dormait paisiblement fut réveillé par ce bruit anormal. Il se demanda d’où il venait. Ses pensées étaient encore engourdies par le sommeil. Puis brusquement il se souvint : Ilhy. Il regarda à ses côtés. Elle avait disparue. C’était donc elle qui venait de fermer la porte. Rapidement, il sauta du lit, enfila un vêtement et sortit de sa chambre pour la rattraper.
Elle n’était pas loin. Juste à quelques mètres de la porte. Son visage était bouleversé. Qu’est-ce qui avait pu l’atteindre à ce point ? Les propos qu’ils avaient échangés la veille lui revinrent en mémoire. Sans doute étais-ce cela. Il voulu en savoir plus.
Il s’approcha d’elle, entoura ses épaules de ses bras et lui dit :

« Viens, rentrons. Tu me diras tout. »

Une peur se lisait sur son visage. Claudio la rassura du mieux qu’il pu. Et ils se mirent à discuter.

Claudio commença pour rompre le silence qui s’était installé :

« Tu sais combien, je t’aime… »
_________________
Là où est le vent.

[Ilhy]

Une fois derrière la porte je ne pu retenir mes larmes, le mal qui me rongeait ne pouvait sortir de moi d’une autre façon. J’étais honteuse et je me détestais. Que pouvait-il bien trouver chez moi qui ne sois pas mieux chez quelqu’un d’autre ? Des questions déferlaient dans ma tête, ma cicatrice me faisait, de nouveau horriblement souffrir, et j’aurais aimé avoir le courage d’assumer mon choix…Puis la porte s’ouvrit derrière moi, c’était lui, je fermais doucement les yeux. A ce moment là je ne savais plus de quoi j’avais envie, j’accélérais timidement le pas, mais il fut bientôt derrière moi. Je m’arrêtais mais ne me retourna pas vers lui, les yeux à demi clos, je senti ses bras m’enlaçaient. A ce moment là je me souviens de m’être senti vraiment bien, je senti sa tête se posait sur mon épaule et il me murmura doucement « viens rentrons, tu me diras tout… » Suite à ces mots, un silence pesant s’installa entre nous, je me décidai à prendre sa main et à le suivre jusqu’à sa chambre.

Arriver là bas, les souvenirs de la soirée d’hier envahirent mes pensées, mes yeux me brûlaient de nouveaux, Assis sur le bord du lit, il repris une mains caressant ma nuque « Tu sais combien, je t’aime… » Je le regardais et ne pu sortir un mot, Je me contentais de l’observais. Ses yeux, son nez, son menton, son cou, ses cheveux, son sourire, sa façon de rire, de m’embrasser de me prendre dans ses bras de me dire « je t’aime » tout…tout me plaisait chez lui. Jusqu’au moindre détail, aLors pourquoi vais je tant de mal à rester avec lui ?

Rompant pour une seconde fois le silence, il reprit d’un ton moins assuré « tu le sais, Ilhy, tu sais comme je t’aime… » Un sourire forcée, je lui répondais « j’ai bien peur de ne pas de ne pas m'en rendre compte » …Surpris par cette réponse Claudio enleva sa main de sur ma nuque, il ne souriait plus et regarda fixement le mur…et moi je ne fixais que lui. J’aurais tellement aimé lui dire à quel point moi aussi je l’aimais, mais rien ne pu sortir de ma bouche. J’aurais aimé lui dire que je me sentais sale…j’aurais aimé déposer mon fardeaux prés de lui, j’aurais tellement aimé lui dire tout cela mais rien ne pu être dit.

[Claudio]

Sa réponse me surprit. Mais je me dis que c'était encore une épreuve. Je baissais les yeux et rencontra son regard. J'avais l'impression de me noyer au fond d'un lac sans fin. Mais une tristesse profonde était tapie au fond de ses yeux. Elle avait du connaître une vie pas toujours facile avant que je ne l'aie rencontré.

Claudio s'en voulut à cet instant de n'avoir pas remarqué cette tristesse.
Ses sentiments qui paraissaient encore confus et maladroits il y a quelques jours ne cessaient de s'affirmer avec le temps. De même, il apprenait à mieux la connaître, à la deviner, à voir qui elle était réellement.

Les sentiments, les opinions que tu me montres ne représentent pas ce que tu es réellement. Je commence à entrevoir ta personnalité et ce que j'en apprend me pousse à te connaître davantage.

« Tu parles de mon côté instable, bornée, capricieuse, jalouse, posséssive, provocante, irritable, arrogante, narquoise, agressive » dit Ilhy

Claudio reprit la parole et lui dit :

« Non, ça c'est le côté que tu sais me montrer, tu n'arrives pas à le cacher malgré tous tes efforts. C'est le côté de ce que tu n'es pas réellement. Je te parle de celui que tu n'as peut-être pas encore découvert au plus profond de ton coeur et que j'entrevois. Je lis une bonté naturelle. Ton agressivité est lié à un fait antérieur, ton arrogance, tes caprices tout ce que tu vois de toi aussi. Le jour où tu pourras voir ce fait, le découvrir, le côté que je devine ressortira et tu te reconnaîtras. »

« Je ne sais quoi te dire, ton insistance me déstabilise....je me perds un peu. »

« Tu ne te perds pas, tu te trouves à la croisée de chemin. Tu as réussi à voir une partie de toi-même que tu ne connaissais. C'est dans le doute que l'on connaît, que l'on sait réellement. »

« Je sens une peur qui te traverse. La peur de l'avenirs. D'un choix que tu devras faire et la peur de ce que je t'offre. Mais je veux que désormais tu n'aies plus peur. Car je serai toujours à tes côtés quelque soit le choix que tu doives prendre, je te suivrai. Car l'amour que je te porte est infini. »

Je t'aime...

(hrp : Rp écrit avec Ilhy. Merci )
_________________
Là où est le vent.

[Ilhy]

« Je sens une peur qui te traverse. La peur de l’avenir. D'un choix que tu devras faire et la peur de ce que je t'offre. Mais je veux que désormais tu n'aies plus peur. Car je serai toujours à tes côtés quelque soit le choix que tu doives prendre, je te suivrai. Car l'amour que je te porte est infini. » Je tournais mon regard vers lui lorsqu’il me dit je t’aime.


J’écoutais comme un petite fille sage….Peut être que finalement j’avais besoin de lui, peut être que c’était lui qui manquait à ma vie. Doucement il m'allongea sur le lit et je m'endormi, il me serrait tout contre lui. Peut être avait il peur que je lui échappe de nouveau ?

La tête sur le creux de son épaule, je mis ma main sur la sienne…cette fois ci je n’aurais voulu le quitté pour rien au monde.

[Claudio]

Un matin, après une nuit merveilleuse passée en la compagnie d'Ilhy, Claudio se décida pour aller faire un petit tour dans une lointaine contrée. Il avait entendu parler d'un danger nouveau qui rôdait. La curiosité le tenaillait depuis plusieurs jours déjà. Ils en avaient longuement parlé ensemble et avaient convenu que ce serait ce jour-là par cette journée radieuse qu'il partirait.

Il lui avait promis d'être de retour pour passer la soirée avec elle.

Cela faisait longtemps déjà qu'ils étaient ensembles et malgré les doutes de certains sur l'amour qu'ils éprouvaient l'un pour l'autre, jamais celui-ci n'avait failli. Bien sûr, ils avaient connus quelques disputes. Mais sans gravité. D'ailleurs, ils finissaient toujours par se réconcilier.

Claudio, donc, se leva rapidement, prit ses affaires préparées depuis la veille et déposa tendrement un baiser sur les lèvres très douces d'Ilhy.
Il la regarda un moment endormie sur le lit, la couverture de soie laissant apparaître ses épaules. Puis il sortit de la pièce, referma la porte et se mit en route.

Un mot était laissé à l'attention d'Ilhy : « Je serai de retour pour passer la soirée en ta compagnie, je t'aime. Claudio »
_________________
Là où est le vent.