Rencontre...

[jackall]

Jackall:
Bon allez je t'aide, deuxième porte à gauche, au premier étage.
L'escalier est juste en face du hall d'entrée.
Je t'attends de pied ferme...
(désolé pour le bordel, tu sera la première a venir faire un tour dans ma modeste chambre...)

Gwenaelle:
La louve ouvrit la porte, elle le vit gisant dans sa baignoire, gris , comme à son habitude.

Ses crocs ne firent qu'une bouchée de cette être qui pourtant se disait rester de glace.................(réf à ton équipement, hihihiiiiiii)

Jackall:
Du moins le croyait-elle...
Mais jackall l'avait entendue arriver... (elle aurait du se méfier du couinement du cuir de ses bottes)
Lui attrapant le bras, jackall fit basculer la louve avec lui dans la baignoire! PLOUF
-Rebonjour! Quelle bonne surprise de te voir ici! Je ne devrais pas faire ca je sais mais je n'ai pas pu résister à l'idée de te faire prendre l'eau lorsque tu es arrivée!

Gwenaelle:
La louve, tout d'abord surprise, se leva d'un bond et ne put s'empecher d'embrasser ce jeune homme courageux qui réussi à la surprendre, elle, d'habitude si agile et silencieuse.
Il avait réussi là où tous avaientt échoué.

Jackall:
Tout d'abord surpris, jackall ne put s'empêcher de partager ce baiser en fermant les yeux.
Puis comme elle s'écartait, il l'observa attentivement.
Bien que l'instant d'avant elle aie tenté de le tuer, il ne pouvait s'empêcher de la trouver la plus belle guerrière qu'il aie jamais vu sur ces terres.L'eau perlant dans ses cheveux semblait suspendue à jamais hors du temps.
Pour sûr, il n'oublierait pas de sitôt cette vision...
Des millions de questions se bousculaient déjà dans sa tête, et pourtant toute autre pensée qu'elle lui était interdite à cet instant.

Gwenaelle:
La louve était transie devant ce regard incisif.
Elle décida de prendre la fuite, abandonnant ainsi tout espoir de revoir celui qui, pendant un instant, lui redonna le goût à la vie.
Mais l'instinct animal reprit vite le dessus. Il lui fallait une autre proie, tout de suite.

Jackall:
Il ne tenta pas de la retenir, comprenant qu'elle seule pouvait décider de revenir si le coeur lui en dictait l'envie...
Et la voyant bondir souplement pour repartir d'où elle était venue, il ne pût que lui crier ceci:
-Te reverrais-je au moins un jour?
Mais bientôt sa chambre retrouva son calme habituel, et notre ami ne pu que se replonger dans ses pensées et dans la mousse de son bain...
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Chef de la DAI, toujours partant pour fritter les pas beaux. Elève de l'école de québecois de la belle Wichita.

[jackall]

Gwenaelle:
Pourquoi ? Oui pourquoi?

Pourquoi je ressens cette sensation de solitude moi qui suis habituée à la vie d'hermite.

Ce regard, son parfum et surtout ce baiser.
Je n'ai plus envie de fuir mais le dilemme est récurent.
Dois-je l'aimer ou le tuer...

Le tuer par amour!

Pourquoi, oui pourquoi suis-je rentrée dans sa chambre et pourquoi, depuis ce jour, je me sens si...seule.

Jackall:
Jackall était parti pour sa chasse rituelle ce soir-la...
Mais les proies lui semblaient mornes et inintéressantes.

Meme la main froide de la mort glissant sur sa nuque n'avait pu le faire frissoner! Pourtant il s'en était fallu de peu.

Mais il pensait à tout autre chose, une vision venait le hanter dès qu'il avait un instant de répit.Mais si ce répit était physique, il n'était rien d'autre pour lui. Car ses pensées s'entrechoquaient sans cesse...

Devait-il partir et essayer de revoir celle qui avait surgit sans prévenir? Il était encore plongé dans ces pensées lorsqu'il rejoignit sa forteresse...

Gwenaelle:
Je l'attendait, impatiente mais inquiète.
Depuis deux heures déjà que je regardais ce qui appartenait à cet homme, qui devait mourrir de ma main...
Etait-il à ma recherche?
Une photo, une femme, très belle, rousse.

Des fleurs près du cadre, des roses, des roses noires.
Quels secrets pouvaient se cacher derrière cette femme, si jolie, si jeune.

Jalouse ?
Peut-etre !

Jackall:
Arrivant dans ma chambre, je la vis tournée vers sa photo. Sa photo que je n'aurai pu jetter, meme si je ne pouvais l'entourer que de roses noires...
Elle semblais contrariée et ne m'avait pas entendu arriver.
A cet instant je réalisais que cette histoire s'était passée il y a des années à présent... Mais il était trop tôt pour aborder cette page de mon histoire passée.

Je lui demandais:
-Tu es donc revenue?

Elle sursauta et se retourna, la main à la garde de son arme.
-Ola, du calme, ce n'est que moi... Après tout, je pense que je suis celui que tu viens voir non? Je ne devrais pas le dire, mais j'ai beaucoup repensé à toi depuis ta venue...

Je dis cela tout en m'approchant d'elle, je n'étais pas à plus d'un mètre de distance à présent. Elle me fixait intensément, tout en gardant sa main à la portée de son arme. Voyant cela, je mis moi-même la main à mon épée. Elle se crispa l'espace d'un instant, mais se détendit lorsqu'elle compris que je voulais simplement la retirer pour lui prouver mes bonnes intentions. Car bien que je me méfie encore, j'étais résolu à essayer d'en savoir plus sur cette guerrière farouche et son fougueux baiser...
Un reflet nacquis sur la lame tombant au sol qui balaya sa silhouette. Je retenais mon souffle...

Gwenaelle:
<qui te dit que je ne suis pas venu pour te tuer ?>
Je m'approchait de lui, mon sang se glaçai dans mes veines, je n'avais plus d'alternative il fallait faire quelquechose, mais quoi?

Je mourrais d'envie de l'embrasser à nouveau.
Il est si beau et si courageux, il me rappelle mon père...
Mon père assassiné par l'homme qui se tenait en face de moi, la raison de ma vengeance.
<oui, te tuer, comme tu a tué mon père...>
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Chef de la DAI, toujours partant pour fritter les pas beaux. Elève de l'école de québecois de la belle Wichita.

[jackall]

Jackall:
-Ton... père?
Surpris, il recula en chancelant... Lui, qui avait toujours fait de son mieux dans ce qu'il croyait être une voie juste, se trouvais à présent confronté à l'impitoyable vérité...
Jamais il n'avait pensé à cet autre côté, jamais la famille des bourreaux qu'il pourchassait ne lui était venue à l'esprit.
Perdu dans un tourbillon de violence qu'il avait laissé naître en lui au long des combats, il en était devenu lui aussi un meurtrier froid et sans pitié.

Soudain les guerriers qui avaient péri sous sa lame lui revenaient en mémoire... Il repensais à sa satisfaction de les voir mordre la poussière. Mais derrière ces corps passés par le fil de son épée, combien de veuves? Combien d'orphelins avait-il créé?
Lui qui s'était forgé un destin solitaire sur les terres d'argent, ne comprenant pourquoi certains passaient leur vie de l'autre côté de ce qu'il appelait l'ordre, voyait à présent comment il avait lui-même contribué à cela...

Au nom de quelle justice avait-il agit? Au nom de quel Dieu? Et la réponse lui fit froid dans le dos... C'était en son nom propre qu'il avait agit! En son nom propre il avait tué son père... Les larmes de douleur qu'il avait fait naître en elle lui semblèrent de feu sur son corps. Il l'avait privée de ce que lui-meme aurait tant voulu, un père pour lui montrer le chemin...

Tombant à genoux, ses épaules s'affaissèrent, le poids de sa responsabilité lui semblait si grand à présent. Il la regarda, voyant la haine qui brillait dans ses yeux. Et lui dit:
-Je ne peux changer ce qui a été fait. Et si le destin de ton père fut de mourir sous ma lame, il est juste que ma mort me soit donnée ici et maintenant. Je ne peux t'offrir que ma vie, si fragile et inutile, pour réparer le tort que je t'ai causé.
Ô belle Gwenaelle, fait que mon chatîment puisse alléger ton coeur de la douleur qui le saigne.
La regardant en face, il saisit son épée par la lame brillante, et la lui tendit.
-Je ne te réclamerai qu'une ultime faveur... Conserve cette épée en souvenir de ma rédemption. Quand à moi, j'emporterai le souvenir de ton visage dans l'autre monde.

Il fixa une dernière fois son visage, s'imprégnant de son regard si pur, puis ferma les yeux... Son coeur cognait comme jamais dans sa poitrine, il attendait...

Gwenaelle:
Gwenaelle saisis l'épée de Jackall, froide, imprévisible.
Le silence.
La lame siffla dans les airs, puis le choc.
L'épée était plantée dans le sol à coté de son ennemi juré. Elle avait attendu ce moment depuis plusieurs années, elle avait étudié les moindres détails et pourtant, ce jour, le destin en avait décidé autrement.

Elle bondit par la fenêtre et s'enfuit à travers bois, en pleurant.
Elle avait failli. Maintenant elle était vraiment seule, sans sa vengeance accomplie mais laissant dérrière elle l'homme qu'elle aimait.
<Père ! Qu'ai-je fait ?>

Jackall:
Il mit quelques secondes à réaliser... Mais quand il ouvrit les yeux et vit son épée plantée dans le sol, il sut que la lueur qui brillait dans le regard de Gwenaelle était d'une autre nature à présent.
-Gwenaelle!....

Mais elle était déjà partie. Il se remis sur ses jambes et partit à sa poursuite. Les yeux embués de larmes, Gwenaelle courrais. Il l'entendis crier:
-Père, Qu'ai-je fait?

Il gagnait du terrain, et trop bouleversée par ce qui venait de se passer, elle ne l'entendais pas.
Il la rattrapat dans une clairière. Il lui prit le bras et comme elle se retournait, lui dit:
-Gwenaelle, belle Gwenaelle, sèche tes larmes je t'en prie. Ta peine m'est insupportable.

Il l'approcha doucement de lui. De sa main, il effleura son visage.
-Gwenaelle, si je ne peux t'apaiser en offrant ma vie, laisse-moi alors essayer de t'apporter un peu de réconfort par ma présence à tes côtés.

A ces mots, il l'embrassa tendrement. Une larme perla et roula sur la joue de Gwenaelle. Et elle se sera contre le guerrier...
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[jackall]

Gwenaelle:
Ce fut la plus belle nuit de sa vie. La louve s'offrit à jackall et son destin était dorénavant entre les mains de son doux protecteur.
Ses mains d'acier mais douces comme de la rosée matinale, son parfum viril mais suave comme le miel, son corps athlétique mais laissant transparaître une certaine sensualité féminine...

Les secondes semblaient etre des minutes, les minutes des heures, les heures des jours entiers à savourer un bonheur idyllique.

Néanmoins, elle s'interrogeait sur cette femme rousse, merveilleuse, presque parfaite.
Elle fouilla dans sa mémoire et crut se souvenir d'une jeune paysanne rousse qui lui ressemblait étrangement.
Elle était tombé sous les coups de sa lame lors d'un pillage, mais il y eu tellement de mort ce jour là, comment se rappeller toutes ses victimes...

Qui était-elle ?

Jackall:
Lorsqu'il s'éveilla tôt ce matin-la, jackall ne put s'empêcher de la regarder dormir encore un peu. La nuit avait été longue... Il revoyait son corps, se serrant contre le sien, leur baiser dans la clairière, et les étreintes passionées qu'ils avaient partagées durant le reste de la nuit. Il voyait ses lèvres, embrassant les siennes, une douce chaleur l'envahi alors qu'il repensait à tout ce qu'ils avaient fait cette nuit-la.
Et sut en cet instant qu'il était tombé amoureux!
Il se rendormit peu après, une léger sourire au lèvre, bercé par son odeur et la chaleur de son corps.

Lorsqu'il se réveilla à nouveau, elle était elle aussi éveillée.
-Bonjour belle Gwenaelle... Bien dormi?

Et il l'embrassa tendrement. Mais il vit son regard perdu dans le vague, elle réfléchissais.
-A quoi pense-tu?
-Oh, rien d'important... Enfin, je ne veux pas t'ennuyer avec un détail.
-Tu peux me le dire, aujourd'hui, je ne peux rien te refuser!
-Et bien... je m'interrogeais sur cette photographie que tu a...

Le regard de jackall changeat à ces mots.
-A vrai dire, je ne suis pas sûr de vouloir t'en parler... Cette histoire s'est déroulée il y a fort longtemps, et il est des cicatrices qui resteront toujours douloureuses. Mais si tu le désire vraiment, je peux te raconter son histoire.

Il plongea son regard dans celui de sa compagne. Il se laissa couler dans les profondeurs de ses yeux. Il en était sûr. Il l'aimait... Et pour elle, il accepterait de revenir sur cette page de son passé. Et bien que très réticent à dévoiler ses sentiments, une force poussa les mots qu'il n'osait pas prononcer.
-Je t'aime... Lui dit-il dans un souffle, guettant la réponse de sa louve.

Gwenaelle:
<je crois que moi aussi>

Quelle stupidité, quelle ineptie. "Je crois..."
Mais bien sur que je t'aime, depuis le moment où nos regards se sont croisés. Je n'ai eu que ton visage en tete.

Jackall baissa la tête, un peu déçu. Il s'attendait à plus d'enthousiasme de la part de sa louve. Serait-ce par fierté, par orgueil. La louve n'avait jamais connu de tels sentiments pour quelqu'un, à part son père, chef du clan des loups sauvages qui lui avait appris à etre ce qu'elle est aujourd'hui.

Cette question récurente à laquelle jackall refusait de répondre, il fallait qu'elle sache et surtout elle voulait lui dire la vérité car, elle se rappelait maintenant...

<cette femme rousse sur la photo, c'est moi qui l'ai tuée!>
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Chef de la DAI, toujours partant pour fritter les pas beaux. Elève de l'école de québecois de la belle Wichita.

[jackall]

Jackall:
Cette phrase lui fit l'effet d'une douche froide! Elle l'avait tuée...
L'espace d'un instant son coeur s'était figé. Un froid glacé avait envahi sa poitrine.
Il se sentait perdu. Il sonda le regard de sa louve... Ses yeux semblaient voilés, il pouvait voir les regrets qu'elle nourrissait à présent. Une grande tendresse l'envahit. Une larme perla au coin de son oeil, et malgré la douleur qui l'étraignait à nouveau comme en ces temps maudits qu'il avait endurés alors, il l'embrassa.
-Je voulais être sûr... Lui dit-il.
-Mais, tu pleures? Je t'en prie, dis-moi qui était cette femme... Elle semble importante à tes yeux.
-Je vais te raconter son histoire. Elle avait pour nom Maëlyss. Elle était ma soeur...
Un silence se fit. Elle détourna son regard, gênée. Il lui prit le menton.
-Non, regarde-moi, s'il te plait... J'en ai besoin...
Il déposa un baiser sur ses lèvres, passa la main dans ses cheveux, puis se redressa.
Il alla chercher la photo sur le meuble où elle reposait. Puis revins auprès de sa louve.

Il toucha la photo du bout de ses doigts et dit:
-Je veux te raconter son histoire, tu dois la connaître. Nous fûmes abandonnés en bas âge devant la grande cité de bakuk. Etant un garçon de nature bagarreuse, je n'eu pas de problème à rejoindre une petite bande qui faisait régner la terreur sur les blobs.
Maëlyss fût finalement acceptée après que j'eut usé de ma faible influence. J'étais heureusement dans les bonnes grâces de notre chef...
Elle était très timide, et répugnait à user de violence. Ce qui était un handicap terrible sur ces terres. Mais l'avoir à mes côtés me faisait me sentir moins seul dans ce monde. Elle était mon garde-fou, un rappel de la bonté et la gentillesse, qui ici plus qu'ailleurs, nous faisait défaut.

Je faisait de mon mieux pour l'aider et la protéger. Mais alors qu'elle restait des heures à flâner dans la plaine, je m'endurcissais, et des blobs, je passais aux scorpions, puis aux sangliers sanguinaires...
Je montais en grade dans notre bande. J'était fort, et je m'améliorais sans cesse.

Vint le moment de mon premier combat. Le choc fut rude pour moi qui n'avait eu auparavant que des animaux pour opposants, je me voyais à présent confronté à des grands guerriers beaucoup plus âgés et expérimentés. Pendant ce temps elle continuait à prendre son temps. Et plus le temps passait, plus nous nous éloignions l'un de l'autre. Je devenais distant, passant de plus en plus de temps à combattre, prenant de la force, augmentant mon agilité, ma force.

Je devenais un guerrier solitaire et dur. Bientôt je me contentais de prendre de ses nouvelles par courrier, mes visites devenant toujours plus rares. J'avait honte d'elle, elle qui me semblait si douce durant notre enfance me semblait à présent faible. Son amour s'était changé en naïveté dans mon esprit.

Vint un jour où elle ne répondit pas à mon courrier. D'abord indifférent, je finis par m'inquiéter de ce silence et resolus de lui rendre visite. Je partis donc à sa recherche... Ce que je trouvait devait changer mon destin à jamais...

Je trouvais sa hutte mise à sac. Les voisins m'expliquèrent qu'une horde de tueurs avait déferlé sur le village, pillant et brûlant tout sur son passage. Ils m'indiquèrent où je trouverais désormais ma soeur... Elle était enterrée au pied d'un grand saule. J'ai pleuré un jour entier sur sa tombe. Je m'en voulais de l'avoir laissée seule. J'aurais voulu la revoir un instant, lui dire tout ce que je n'avait jamais osé lui dire en grandissant. Revenir à ses côtés profiter de la vie simple qu'elle menait.

Après avoir vécu trois jours d'angoisse et de douleurs, je quittais sa maison. Je portais désormais à la garde de mon épée un morceau d'étoffe qu'elle avait pour habitude d'utiliser pour retenir ses longs cheveux roux. J'incendiai sa maison, je ne voulais pas que l'on prenne possession de ce lieu.
Et je partis en chasse. On connaissait la bande qui avait sévi ce jour-là.
A compter de ce jour je m'étais juré de leur faire payer le prix fort la mort de Maëlyss...

Je retournai à ma vie solitaire, mais une chose s'était brisée en moi, mes illusions étaient-elles définitivement mortes? Je le pensais à cette période de ma vie... J'ai encore combattu, j'avais un but à atteindre. Une vengeance à accomplir. Cette pensée me faisait tenir dans les moments difficiles.
Ce fut à cette époque que je rencontrai la Dark-Alliance et décidai de venir grossir leur rangs.

Je trouvai la trace de la bande un soir d'été. Je les avais observés durant tout le jour, et à la nuit tombée, je me faufilai jusqu'à la tente du chef. Je le surpris dans son sommeil, mais je n'était pas un assassin. Je lui tendis son arme, et nous engageâmes le combat... La lutte fut terrible, et je finis par tuer mon adversaire. Mais le bruit du combat avait réveillé ses complices, et je dut mettre fin à plus d'une vie ce dans ce campement avant de pouvoir rejoindre mon clan.

Pourtant, ce soir-la, ma vengeance accomplie, je me sentis plus vide que jamais. Une nouvelle mort, une de plus, mais rien de moins ou de plus... Je replongeais dans le doute. Ne quittant ma chambre que durant des instants de rare bonne humeur. Je finis néanmoins par reprendre le goût à la vie.

Mon clan m'avait ouvert une autre dimension, la fraternité qui y regnait en maître m'avait séduite. Et je repris peu à peu le chemin de la vie. Et bien que lorsque je rentrais dans ma chambre, sa photo me rappelle le vide qui me hantait, je vivais. Ou je survivais du moins...

Jackall s'interrompit un instant. Il hésitait à dire ce à quoi il pensait à présent.
-Voilà, tu connais à présent son histoire... C'est elle qui a forgé mon destin...

Oserait-il lui avouer, qu'aussi bizarre que cela paraisse, le vide qu'il avait ressenti toutes ces années, était peut-être en passe d'être comblé? Elle le lui avait avoué, elle avait tué sa soeur... En conséquence de quoi il avait lui-même tué son père. Quelle ironie! Ces deux êtres que tout opposait s'étaient trouvés, et s'étaient aimés... Et s'aimaient encore. C'était la raison pour laquelle il l'avait embrassée avant de raconter son histoire, il avait besoin de s'assurer de ses sentiments.

Gwenaelle semblait perdue par cette histoire. Il aurait dû lui en vouloir, mais tout ce qu'il voulait à cet instant c'était de la prendre dans ses bras, lui offrir un abri contre les agressions de ce monde, l'aimer... Lui pardonner tout comme elle l'avait fait pour lui.
Mais il ne put rien dire, aussi se contenta-t-il de s'allonger sur le dos. Des larmes perlèrent au coin de ses yeux. Il lui prit la main afin de la faire s'approcher de lui.
Il sentait que sa présence était la seule chose dont il avait besoin à cet instant.
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[jackall]

Gwenaelle:
L'hiver arriva, plus froid qu'à l'accoutumée. La neige recouvrais de moitié les maisons et on pouvait entendre le souffle du vent par les fenêtres mal isolées.
Gwenaelle attendait un enfant, un garçon probablement, ce serait un guerrier fougueux.les coups de pieds qu'elle ressentait dans son ventre étaient significatifs.

Jackall était de plus en plus attentionné et au petit soins pour sa louve qui allait lui donné un héritier. les femmes du village se relayait au chevet de gwenaelle. L'enfant était attendu comme le messie, l'engence d'une ère nouvelle, sans guerre, sans violence.
Un enfant omnipotent que personne n'oserait défier, qui serait le maitre de silverworld.

Le printemps succèda à la période hivernale, le monde s'était arrêté, l'espace de quelques heures. même les monstres les plus féroces s'étaient assoupis.
Il était né.

<Jackall, mon puissant guerrier, je te présente ton fils...>

Jackall:
Jackall regarda son fils. Il le pris dans ses bras, et avec des gestes d'une douceur sans égal, le porta au ciel en disant:
-Tu te nommera Sinhaël! Tu sera un jour le maître de ces terres, mon fils. Soit fier de tes origines, et puisse-tu faire honneur au courage et à la vivacité de ta mère, et à ma force et ma détermination.

Il regarda sa louve, épuisée par le travail qu'elle venait de fournir. Il s'assit à ses côtés, et lui rendit son enfant. Il l'embrassa sur le front. Déjà neuf mois qu'ils s'étaient connus. Le temps lui avait semblé filer comme jamais. Ces 9 mois avaient été les plus beaux de sa vie sur les terres d'argent. Lui qui s'était tant de fois sentis solitaire, errant sans but réel sur ces terres, se sentait remplis d'un énergie nouvelle.
La pensée de son amour, sa louve, faisait de lui un guerrier nouveau. Son corps était en éveil. Il lui arrivait, lorsqu'il était seul durant sa chasse, de fermer les yeux. Il sentait alors courir sur son corps les caresses de sa louve, il sentait son souffle chaud dans son cou, il frissonait alors de plaisir avant de réouvrir les yeux et de repartir, le coeur gonflé par cette pensée.

-A quoi penses-tu?
-Hum, et bien... Je ne sais pas comment te le dire en fait... Mais je crois que le mieux est de suivre mon coeur.

Rougissant un peu, il se leva du lit, et s'agenouilla au pied de celui-ci. Gwenaelle surprise, le regarda faire, lui, un peu gauche, lui prit la main. Il avait beau avoir répété cette scène depuis quelques jours, il n'en était pas moins nerveux... Il sentait son coeur battre à tout rompre. Et sortant un magnifique anneau sertis d'écaille de dragons d'argent, il plongea son regard dans le sien.
-Gwenaelle, ma louve, mon amour... Ces derniers mois ont fait de moi un homme nouveau. Tu viens à présent de me donner un fils. Il fut un temps ou je pensais ne jamais rencontrer celle qui ravirait mon coeur. Il y a peu j'ai compris que mon coeur t'appartenais depuis ce moment ou tu es entrée dans ma chambre. Gwenaelle, tu m'a fait réaliser tant de choses depuis ce premier baiser échangé.
Comme je te l'ai déclaré un jour, je veux être présent à tes côtés, aujourd'hui, et à jamais...
Je désire être le vent soufflant dans tes cheveux, l'eau coulant dans ta gorge, le feu réchauffant ton corps, le sang coulant dans tes veines...
Gwenaelle, ma louve, veux-tu devenir ma femme?
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[jackall]

Gwenaelle:
Cette déclaration eu l'effet d'un coup de poignard.
La louve, sanguinaire et solitaire, mettant au monde un futur roi pouvait-elle accepter d'appartenir à quelqu'un ?
Même si cet homme qu'elle aimait lui donnerai de l'amour à foison, une protection omnipotente et une éducation sans reproche pour leur fils, elle ne souhaitait pas dépendre de qui que ce soit.

Un balbutiement, un regard désespéré, elle aurait aimé que jackall ne lui pose jamais cette question...

Elle n'était pas prête pour le mariage, pour se donner, abandonnant ce qui lui était encore légitime.
Elle lui avait confié son corps et donné un enfant, maintenant il voulait la privé de sa liberté...

La louve fit semblant de ne pas entendre.

Elle se retourna en fermant les yeux, elle protégeait son enfant contre son sein et regarda par la fenêtre. La lune resplendissait dans ce ciel étoilé. ce sera bientot l'été.

Elle s'endormit.

Jackall:
Elle s'était endormie, mais il avait vu cette lueur dans son regard.
Il savait qu'elle chérissait sa liberté par dessus tout... Il le savait et pourtant il savait aussi qu'il ne pouvais nier ce qu'il ressentait pour elle. Il regardait par la fenêtre le soleil qui doucement réchauffais les terres d'argent.
Mais il ressentit la morsure du froid. Il était déchiré par ce dilemme.
Elle avait besoin de sa liberté, il avait besoin d'elle...
Quelque part il connaissait la réponse qu'elle lui donnerait, mais depuis son arrivée dans sa vie il avait appris à espérer. Peut-être un peu trop songea-t-il avec lassitude...

Il se retourna et observa sa louve, comme elle était belle... S'il avait pu lui expliquer, lui dire ce qu'il savait et pensait... Non il ne voulait pas l'enchaîner à lui. Sa liberté la rendait encore plus belle à ses yeux. Mais il sentait qu'un jour ou l'autre elle partirai. Et il ne pouvait supporter l'idée de devoir à nouveau vivre de souvenirs. Tout comme il l'avait laissée partir lors de leur première rencontre, il ne tenterait pas de la retenir. Il ne voulait pas brusquer sa louve. Il avait fait un pas, espérant que ce n'était pas un pas de trop, et qu'elle se déciderais à faire elle aussi un pas dans sa direction.

Il s'interrogea sur le passé de sa compagne. Avait-elle été prise au piège au auparavant pour avoir tant besoin de liberté? Etait-ce le souvenir d'une emprise trop grande qui la faisait reculer ainsi? Il se doutait de la chose, et pourtant il n'osait l'aborder avec elle. Redoutant une réaction de fuite encore plus vive. Aujourd'hui, il avait osé une chose qu'il savait incroyable... Il lui avait demandé sa main.

Mais à cet instant, il su que cela ne se passerait pas ainsi. Il la regardait, une nouvelle larme coula. La goutte roulant sur son visage, traça un sillon glacé. Le froid. Encore et toujours ce froid, qui envahissait son coeur. Pourquoi lui fallait-il abandonner ce qu'il avait appris à aimer? La raison importait peu à présent. Il se mit à son bureau et commencat une longue lettre. Il eut du mal à faire passer par la plume tout ce à quoi il pensait à cet instant. Un fois finie, il joignit à la lettre la clé de son coffre personnel. Il voulait leur assurer à tous les deux le meilleur avenir possible, ils en auraient plus besoin que lui.

Silencieusement, il remit son équipement. Il se pencha sur sa louve endormie et déposa un dernier baiser sur son front. Il caressa la joue de son fils.

-Prenez soin l'un de l'autre... Ma louve, je te rends ta liberté, excuse-moi de t'en avoir privé. Sinhaël, mon fils, j'aurais voulu être pour toi le père que je n'ai pas connu. Te prendre sur mon dos un jour d'été et partir à l'aventure avec toi. Te parler de la vie, de ta mère et de ta future femme. Puisses-tu comprendre un jour que je regrette ce que je vais faire aujourd'hui...

Puis, déposant la lettre sur le meuble de chevet, il se retourna et entreprit de quitter la pièce. Plusieurs fois il faillit faire demi-tour. Mais il savait qu'il lui fallait être fort. il ne se retourna donc pas, et quitta silencieusement la pièce. Il ne put se retourner qu'une fois la maison quittée. Il pleurait. Il adressa un dernier signe de la main à sa famille, puis tourna les talons et s'enfonça dans un taillis proche. Un deuxième morceau de tissus pendait à la garde de son épée de glace...
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[jackall]

Gwenaelle:
A son réveil , la louve gwenaelle se sentait mieux, sinhaël était auprès d'elle. Son visage rose et ses petits doigt tendres serrés contre son corps. Elle ne remarqua pas l'absence de son jackall et encore moins la lettre sur le chevet.
Elle donnait le sein à sa progéniture, du lait de louve, sauvage et fort. Lorsqu'elle s'aperçut que jackall n'était pas là, elle crut tout d'abord qu'il était parti chasser ou se griser avec quelques amis, après c'était un homme.

Une journée banale que cette journée là. Jusqu'à ce que l'absence de son amour devint trop longue et inquiètante. Elle aperçut la lettre...

Une tempête soufflait dehors, ainsi que dans son coeur soudainement.Elle hésita à l'ouvrir, car elle connaissait la bravoure et l'altruisme de son jackall.Elle savait que pour rein au monde il ne lui aurait fait du mal.
A cet instant, elle souffrait du départ de l'homme qu'elle aimait, mais ne voulait-elle pas sa liberté?
oui, mais pas à ce prix.
elle prit sinhaël dans ses bras et vit le doux visage de jackall. Elle pleura longuement, puis rassembla ses affaires et quitta à son tour son logis.

Les années se succédaient, le printemps après l'hiver, puis l'été et enfin l'automne.
Sinhaël ressemblait de plus en plus à son père, fort, courageux et beau.
Il lui arrivait malgré son jeune age à combattre à ses cotés les scorpions et les centaures sans jamais reculer.
Jackall....
que deviens-tu mon amour ? Regardes ton fils !
Il te ressemble. je suis fatiguée, tu me manques...


Jackall:
Le temps passant, Jackall repensait souvent à sa louve.
Plus d'une fois il s'était arreté à l'orée de la forêt. N'osant aller plus loin, il les avait abandonnés, et maintenant il ne voulait pas revenir. Il ne pouvait revenir... Un peu par fierté, un peu par lâcheté aussi...

Il les avait observés parfois. Il voyait Sinhaël, il l'encourageait intérieurement. Lui donnait des conseils.
Il contemplait sa mère, sa louve, son amour. Il avait le coeur serré.
Il aurait tout donné pour revenir en arrière, rester à ses côtés. Elever leur enfant avec elle.

Il était redevenu ce guerrier solitaire d'autrefois. Parfois, lorsqu'il voyait son épée nouée de ces deux morceaux d'étoffe, il entrait dans une rage folle. Il tuait les monstres par centaine. Il n'arretait son carnage que lorsque le peu de force qui lui restaient suffisaient à peine à le faire tenir jusqu'à l'auberge où il s'effondrait jusqu'au lendemain. Mais il n'était pas rare pour lui de se réveiller le matin, cherchant sa compagne. Ainsi un jour, la peine qui l'accabla au réveil fut sans pareil...

-Gwenaelle, pourquoi t'ais-je abandonnée? Tu était mon équilibre, ma source de vie. Tu m'a donné un fils, et je me suis enfuis... Vois ma punition. Je suis condamné à vous voir vivre loin de moi! Tout juste bon à me lamenter sur la situation que j'ai moi-même créée. C'en est trop! J'ai besoin de toi, besoin de lui. Je vous veux à mes côtés.

Et il partit. Il avait résolut de les revoir. Il n'eut pas longtemps à chercher. Il connaissait sa louve, et il la vit bientôt. Elle était accompagnée de Sinhaël... Ils ne l'avaient pas vu. Il était caché par le couvert de la forêt. Et une fois de plus, son courage faiblit à les voir ainsi. La peur de voir sa compagne s'en aller refaisait surface. Et bien qu'il désirat plus que tout aller les rejoindre. Il ne put esquisser un geste.
Il fît demi-tour, et s'appreta à quitter les lieux... Le soleil jouait dans les branches, créant des reflets sur son armure. Un souffle de vent vint lui caresser le visage. Il jetta un dernier coup d'oeil en arrière. Envoyant un baiser à sa famille... Une fois de plus, il n'oserai pas franchir ce pas...
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Chef de la DAI, toujours partant pour fritter les pas beaux. Elève de l'école de québecois de la belle Wichita.