Lou, Maskiro et Animjapan

[Claudio]

'A vous de voir la suite'

Ce matin là, le chevalier de la dark alliance s'avancait vers son avenir incertain, chaque pas qu'il faisait le mener peut etre vers une mort plus palpable et qu'il sentait autour de lui.

Il avancait vers un ennemi inconnu mais qu'allait-il se passait la mort l'attendait peut etre sur ce champs de bataille.
etait ce une bonne cause pour laquelle il se battait?

Mon chef le sait de toute maniere se disait-il.
puisque le chef les avait toujours menait vers des grandes victoires...
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Là où est le vent.

[Claudio]

Le rythme de marche etait toujours plus saccadé. Le chef de section de la division //dark alliance\\, DarkAshura, avancait, avec une nuée d'âmes impatientes et furieuses.

Le paysage qui s'étendait devant mes yeux était d'un gris que je n'avais jamais vu. A la fois morne et sombre, tout en étant parsemé de rayons de soleil qui perçaient les masses infinies et enormes que formaient les nuages, nous laissant entrapercevoir l'horreur que pourrait etre notre futur proche.

Nous arpentions des chemins toujours plus etroits, toujours plus vagues.nous serpentions au travers des collines de plus en plus escarpées, sachant que nos ennemis n'etaient pas seuls et que d'autres avaient pu s'unir contre nous.

Est-ce que notre chef suprême allait nous soutenir dans cette quête de sang?
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Là où est le vent.

[Claudio]

Sombre… Ce jour-là, le soleil n’avait pu se frayer une place divine dans la voûte céleste : les nuages épais, mer vaporeuse et grisâtre, dominaient l’azur sans concession… L’atmosphère était lourde et humide ; par moment, des grondements sourds roulaient à l’horizon, annonciateurs d’un orage aux portes du ciel. Tout cela semblait de bien mauvais augure… La jeune femme tourna ses yeux couleur ambre vers le lointain : elle avait traversé une forêt des plus lugubres sous le temps maussade, et à présent, les grandes plaines lui semblaient un désert à franchir, avec pour seule amie, la solitude… Elle plissa les yeux : les rayons qui perçaient parfois avec timidité la masse brumeuse, venaient mourir sur la verdure des collines. Comme à l’accoutumée, l’instinct, et le hasard sans nul doute, guidaient ses pas. Un sourire éclaira son visage aux traits agréables, en dépit des herbes et de la boue qu’elle avait récoltée sur le long parcours. Elle secoua ses cheveux mi-longs, bruns aux reflets presque flamme, les rejetant en arrière. Ses membres étaient las, et tout son corps réclamait du repos. Mais Lou décida qu’elle ne se le permettrait pas avant d’avoir franchi la vallée, et reprit la marche à bonne allure.

Alors qu’elle avançait en lisière d’un bois, elle crut entendre quelques bruits, rumeurs rapportées par un souffle de vent. Ce n’était peut-être que son imagination mais… Avec méfiance, elle dégaina une rapière accrochée à son ceinturon, bien qu’une lame plus imposante, cachée dans un fourreau de cuir noir, était pendue dans son dos. Usant de toute son agilité pour franchir les obstacles naturels que formaient les fourrés, les mousses sur les pierres et les racines entremêlées de toute part, elle s’enfonça sans bruit dans la forêt. Guidée par les bruissements qui provenaient de l’avant, et grâce à la brise en sa faveur, elle eu tôt fait de se repérer et de localiser la source de l’agitation : un groupe, véritable petite armée même, avait fait halte dans les sous-bois. Lou tenta d’identifier un blason sur une des armures, mais elle était à une vingtaine de mètres de l’homme le plus proche, aussi elle se ravisa et se dissimula derrière des buissons.

La jeune guerrière était pour le moins étonnée de voir autant d’hommes regroupés, armes au poing… Se préparait-il une nouvelle guerre ? Celle qui avait éclatée en Santéria avait déjà fait tant de ravages, tant de victimes… Lou aurait été tentée de faire simplement demi-tour, puis bifurquer vers l’Est pour éviter le détachement. Mais s’ils s’agissaient d’ennemis pour son propre clan, et si cette armée avançait pour annihiler les forts qu’elle trouverait sur son passage, alors elle se devait d’avertir les siens. Elle s’approcha donc en prenant garde de ne pas être contournée, sans bruit, glissant tel un félin parmi la végétation… Elle étudia les visages à proximité : des expressions lasses et fatiguée, laissant déduire qu’ils avaient déjà longuement errer. C’est alors que Lou aperçut un visage familier : celui d’un jeune homme qu’elle avait souvent croisé sur les terres d’argents… Il n’avait jamais été son ennemi, mais elle n’avait pu le connaître malgré ses efforts. Intriguée, elle attendit simplement que le groupe reprenne sa marche et s’enfonce dans les bois.

Telle une ombre, Lou se faufila à leur suite. Lorsque le jeune homme fut un peu à l’écart, elle lança une pierre à ses pieds, guettant sa réaction. Elle prenait de grands risques : s’il donnait l’alerte et qu’ils la ciblaient comme une ennemie, même son épée incomparable ne la sauverait pas… Elle se préparait donc à devoir prendre une fuite rapide à travers bois. Lorsque la pierre tomba avec un son mat aux pieds du jeune homme, ce dernier chercha aussitôt l’origine du bruit, tournant la tête. A moitié dissimulée derrière un bosquet, et avec la pénombre, les yeux de Lou brillaient soudain d’un jaune intense, attendant de croiser son regard…
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Là où est le vent.

[Claudio]

Nous avions marché pendant plusieurs jours dans de differents paysages sombres et mornes.

Les troupes etaient de plus en plus fatigués. Nos chefs essayaient de nous redonner de la dynamique, mais la marche inccessante que nous avions subi avait affécté le moral des fières hommes que composait notre armées.

Nous nous arretions pour la nuit dans un bosquet, en petite montagne, pour nous mettre alerte des attaque de rebelles que nous pouvions subir.

Je me mettais a l'ecart, pour penser un peu, soudain un bruit à mes pieds acquis mon attention, une pierre.

Mon regard cherchait la provenance de ce jet de pierre, et me fixa sur un regard.

Des yeux, il me fixait de leur intensités. Qui etait-ce? un ennemi ou un allié, une bete ou un petit animal?

La lune, qui se montrait rarement dans ces contrées perdu, devoila l'espace d'un instant le visage d'une femme qu'il me paraissait connaitre...
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Là où est le vent.

[Claudio]

Maskiro, lui était aussi las qu'une chausette le soir de noël...
Après tant d'heures de marche, il se dit qu'un peu de sommeil lui ferait du bien: il fut donc le premier à s'endormir près du bosquet où la horde avait décidé de faire halte pour la nuit.
Soudain, Maskiro entendit un siflement alors qu'il commencait à somnoler: une pierre vint s'écraser sur le crâne de ce dernier.
Légèremnt abasourdi il se dit qu'il ferait mieux d'y réfléchir à deux fois avant de somnoler en contrebas de la petite montagne ou s'étaient installés ses amis (et surtout sans casque!).
Lui qui pensait trouver la tranquilité se vit obliger de remonter en trombe pour aller rosser le malotru qui avait oser....
Maskiro, s'arêta nette quand il tomba nez à nez avec une frimousse cachée dans les bosquets...
C'était le coup de foudre!
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Là où est le vent.

[Claudio]

La pierre lancée par Lou tomba aux pieds du jeune guerrier, rebondissant pour rouler un peu plus loin dans une pente douce… Elle atterrit en contrebas avec un bruit plus net. La jeune femme faisait à présent face à Animjapan, si ses souvenirs ne la trompaient pas… Toujours derrière le buisson, elle planta sa rapière dans la terre ; si besoin, elle l’aurait ainsi à portée de main. Elle se leva doucement, encore à demi dissimulée derrière les petites branches, quand un énergumène arriva en trombe, s’arrêtant brusquement devant sa cachette.

Il faisait nuit, mais Lou, grâce à sa vue nocturne innée, distingua sans peine son visage. Méfiante, elle se redressa avec des gestes lents, sur le qui-vive… La lune éclairait les sous-bois, et sa lueur pâle jouait avec l’ombre sur les traits du visage de la jeune femme. Ses yeux, comme ceux d’une bête sauvage, luisaient… Si Animjapan la connaissait, du moins s’il en avait le souvenir, elle était une étrangère pour son compagnon : comment réagirait-il face à l’intruse ? Lou ne céda pas un pouce de terrain cependant, et tout en fixant les deux hommes du regard, elle réfléchit à la meilleure direction de retraite possible s’ils pointaient les armes. Sa rapière encore cachée derrière le fourré fendrait l’air au moindre signe suspect. Elle espérait pourtant ne pas en arriver là…
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[Claudio]

Maskiro, s'apercevant que la jeune femme l'avait remarqué s'empressa de ranger ses armes.
Il se demandait en lui même comment une si jolie fille pouvait avoir des intentions belliqueuse et il en conclu que c'était impossible: elle devait être là pour autre chose...
Maskiro, voulant en savoir plus s'approcha doucement de la fille pour ne pas l'effrayer. La légendaire maladresse eut raison du malheureux: dans un élan de glissade incontrôlée, le jeune homme se retrouva les quatre fers en l'air à l'endroit même où il pensait pouvoir passer une nuit tranquile.
Ce n'était pas gagné pour une première impression mais Maskiro n'abandonnerait pas sa soif d'amour et de protection...
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[Claudio]

Je reconnaissais une guerriere que je ne pensais pas recroiser dans ces contrées lointaines et reculées,Lou.

cette jeunes femme,parfois alliés, parfois ennemi, avais planté son arme dans la terre arride qui faisait face a ses pieds.

Soudain, son regard eclairait, revela une personne dans mon dos, j'allais pour degainer mon épée, tout en me retournant, je vis Maskiro qui comme absorbé par la presence infini de Lou, se retrouva à descendre la pente de notre abri sur les fesses....

HA! HA! HA!

Une exclamation de rire entre Lou et moi, la premiere.
Etait-ce le debut ou la fin de cette humeur de joie que nous avions retrouvé dans ces contrées lointaines et arrides....
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[Claudio]

La glissade du dernier arrivé fut pour le moins comique : l’instant d’avant, son visage furibond cédait à une expression surprise et hébétée, avant de disparaître au bas de la pente. Animjapan se mit à rire en constatant la maladresse de son compagnon, et Lou, esquissant un sourire, suivit finalement l’éclat joyeux du guerrier, amusée.

Calmée, elle attrapa sa rapière et d’un geste aussi rapide que précis, rangea l’arme au fourreau. Si elle ignorait les intentions de l’expédition, au moins ces deux-là lui avaient laissé penser qu’ils n’étaient pas des brutes assoiffées de sang. Mais toute la fine équipe, assise plus bas entre les feuillages, ne serait pas forcément aussi sympathique… La chute un peu bruyante d’un des leurs, puis le rire sans retenue, venaient déjà d’en réveiller quelques uns. Lou fronça les sourcils ; la nuit était bien avancée, et la lune ne paraissait plus, presque totalement masquée par les nuages denses…

Elle fixa Animjapan sans un mot quelques instants ; le guerrier respecta son silence… Puis, quelques gouttes vinrent rebondir à la surface des feuilles, bientôt de plus en plus nombreuses, assombrissant la terre avide de se rafraîchir. Des grondements sourds retentirent ; au loin, un éclair fugace zébra le ciel, illuminant la voûte céleste soumises aux ténèbres d’un temps maussade, suivit peu après d’un coup tonitruant. La pluie déferla alors tel un rideau sur la forêt, battant les arbres et, abrités à leur pied, le groupe qu’elle réveilla… Lou pensa qu’il était temps pour elle de disparaître. Profitant qu’Animjapan tournait un instant la tête pour constater l’éveil brutal du campement, elle s’enfonça entre les arbres, glissant dans la nuit.

Quand le jeune homme scruta à nouveau vers la forêt, elle s’était éclipsée…
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[Claudio]

Maskiro avait repris ses esprits. Lorsqu'il remonta la pente, il remarqua que la jeune fille avait disparue... Seul son compagnon d'arme Animjapan était présent: il avait une étincelle dans les yeux, il avait l'air pleinement satisafait mais à la fois étonné.
Maskiro empoigna se dernier et le secoua:
- '"Qui était-ce? Ou est-elle? Je veus savoir!!! DIS LE MOI !!!'"
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[Claudio]

Je me retournais vers ce coin de buisson ou Lou, m'avait surpris par sa presence, personnes, il n'y avait personne, juste le bruit de feuilles harrassées par la pluie lourde.

Soudain revenant a mes esprits, je me sentais pris au cou, Maskiro me disais de mots que je comprenais pas, reprenant totalement mes esprits,
il me demandait son nom.

Je le regardait avec un petit sourire et je lui dit "une amie, j'espere, une amie".

Le matin, je repensais à cette rencontre hors du commun et je scrutais le moindre monceau de terrain, au cas où son regard était encore la...
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