Les Brumes de l'Aurore

[Lhuz]

...

[Asmo]

Apprendre à le connaître.

Ç'avait été la chose la plus ardue qu'elle avait eue à faire. Certes le temps aidant, leur couple s'était formé sans mal, mais le coeur de Lhuz renfermait quelque chose de difficilement effaçable. Une lueur qu'il lui avait dit être l'héritage de son père. Un père dont il ne parlait que rarement ; un père lointain que les Terres d'Argent avaient oubliée au fil des siècles. Lhuz n'en parlait que très peu, et même dans leurs moments d'intimité, quand l'épineuse question venait à fleurir dans la couche qu'ils partageaient, il demeurait elliptique et tangentait le sujet.
À croire que ce passé-ci, bien antérieur à celui des jours sombres qu'il avait vécus en ces Terres, était bien plus noir et secret que celui que tout le monde lui connaissait.

Quelques années auparavant, il avait été gravement malade à la suite d'une blessure profonde et la démence l'avait pris, ouvrant ses lèvres sur cet obscur passé.
Des paroles semblant être récitées comme celles que les beaux livres vous offrent, au détour d'une page au papier jauni :

« ­Né dans les Brumes de l’Aurore, fils dernier du Dragon et enfant de la Lune, il fit son apparition sur ces Terres en des Temps reculés. À sa naissance, les entrailles lui furent ouvertes et le cœur retiré afin d’être remplacé par la moitié de celui de son père. C’est ainsi que le Demi-Cœur prit jour dans les contrées glacées du Septenthrion, aux abords de l'Océan des Brumes. »

C'était ce demi-coeur qui brûlait en ses entrailles alors que la cicatrice, depuis longtemps, s'était fondue dans ses chairs. Il ne s'attardait jamais à parler de ces années de souffrance, sous ce qu'elle soupçonnait être le joug tyrannique d'un père omnipotent et trop présent...

En revanche, il parlait parfois, et notamment ces derniers temps, de ce qui avait suivi. De son départ précipité du Septenthrion et de la marche qui l'avait menée jusqu'aux Terres d'Argent.

Il avait passé le Col du Kamanor en plein hiver, alors que les neiges tombaient inlassablement à cette période de l'année, rendant d'autant plus dure une marche compliquée par le froid des montagnes et la proximité avec le vent glacé de l'océan. S'en était suivie une longue marche le long de la Chaîne Orientale, par Le Gué et les contrées hostiles au pied du Mont Üraol, avant de déboucher subitement dans le Désert tempéré des Grands-Sables où il s'était perdu.
Lhuz racontait parfois que c'était des Hommes de Minas Ingül qui l'avait aidé, mineurs acharnés, de la race des Hommes de l'Ouest mais travaillant main dans la main avec les Nains de l'Amerlock et du Faserluin, ils connaissaient les méandres des Grands-Sables et lui permirent d'en sortir vivant.
La suite ne fut qu'un chemin facile vers les Terres de l'occident. Une fois la Plaine des Crinières passée - jadis fief des Centaures - Lhuz chemina vers le Sud, contournant l'Ered Nilmar et les Montagnes grises, afin de longer le Grand Mur.
La Muraille, érigée par la coallition des Hommes du Roi Valaar et des Elfes de l'Empereur Telperiën en un temps fort reculé, serpentait des Montagnes Grises jusqu'à la Baie Bleue au sud. De part et d'autre, des villes s'y étaient implantées, point de passage commercial obligé entre les mondes des Nains, des Hommes et des Elfes. Ainsi, les deux villes naines de Molira et Tarmen faisaient face à l'antique Aslor du Nord des Terres Blanches.
Lhuz traversa les deux villes naines avant d'embarquer sur un navire pour entrer en Terres Blanches, et enfin remonter vers le Royaume des Hommes. Lui qui souhaitait éviter l'Ered Nilmar à tout juste vingt ans, marcha à travers le Mildarhion des jours durant, avant d'arriver au but qu'il s'était fixé.
La Fosse Originelle.

On racontait que les Elfes jadis, lors de l'Arrivée dans la Grande Baie avaient traversé les terres jadis marécageuses de l'actuel Mildarhion pour coloniser cet endroit de verdure, ceint par les trois formations rocheuses qu'étaient les Monts du Volcan au Nord, les Montagnes Grises à l'Est et les Monts Pierreux au Sud-Ouest.
Ainsi, cette contrée que tous nommeraient plus tard Terres d'Argent, fut-elle pour les Elfes Primitifs, une région d'asile avant leur marche vers la guerre et la conquête des Terres et de l'Île Blanches.


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Douce Dame de l'Échiquier, revenue des Terres Blanches.

[Lhuz]

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[Lhuz]

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[Irenea]

J’étais songeuse. Il y a quelques jours, j’avais eu une discussion avec Lhuz, il m’avait fait part de son désir de se racheter, de changer et de devenir un être intègre et son envie de retrouver de vraies valeurs : honnêteté, franchise, droiture, soutien des autres dans l’adversité. En simple, faire amende honorable afin de pouvoir redorer son blason et enfin qu’il soit capable à nouveau de se voir dans un miroir sans honte aucune.

Je l’avais écouté, sceptique, il paraissait sincère, mais…
Mais, et oui, il y a toujours un mais…
Je lui avais répondu, expliquer mes raisons. Il m’avait profondément blessée au moment ou il avait bafoué l’honneur des CeLtIcS. Ce clan si cher à mes yeux, avec ses idéaux, son passé, ses souvenirs et je l’espère son futur. Il est vrai que pour le moment, nous ne sommes plus ce que nous étions, nous étions en hibernation… Mais tant que je serais en vie, le clan sera toujours présent. Amoindri, oui, mais toujours là et ce depuis la naissance des terres argentées.
Lhuz connaissait mes raisons, plus profondes que je ne peux exposer ici, mais sachez que ce clan, les CeLtIcS, auront à jamais ma reconnaissance éternelle, ils m’ont permis de m’accomplir, dans tous les sens du terme.

Mes explications données, j’avais osé croire à une lueur de compréhension chez Lhuz, mais non, il s’était contenté de tourner le dos une fois de plus à ses responsabilités, de partir, pleurant sur lui-même :
« Je dois dire que je suis assez déçu de ta réaction, Ire'.
Je vois que comme beaucoup tu me méprises et je ne m'y attendais pas. »
Une fois de plus, il n’avait pas compris le message que je tentais de lui transmettre. Non, je ne le méprise pas, je n’arrive pas à pardonner ce qu’il avait fait aux CeLtIcS, nous l’avions accueilli à bras ouverts, et il nous avait planté un couteau dans le dos. Si il n’était s’agit que de moi, j’aurais pu tourner la page, mais pas par rapport au clan. Je le devais aux anciens, aux fondateurs, aux membres actuels et ceux à venir.
J’avais osé espérer des excuses pour eux, pour mon clan, mais Lhuz n’en n’était à priori pas capable. Du moins pour le moment. Il hurlais méprise et injustice, mais ce n’était ni l’un ni l’autre.
Pas méprise, colère et déception. Injustice ? Non, il avait lui-même semé les graines de la discorde…


Il désirait fermer les yeux, ne comprenant pas la réaction du monde de Silver World, il songeait, ou du moins essayait. Avant de demander aide, rédemption, peut être devait il commencer par demander pardon ?

Décidément, être seule à la forteresse me laissait loisir pour réfléchir…
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[Lhuz]

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[Lhuz]

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[Irenea]

C’était le jour J, ce soir, j’allais rejoindre les autres. Ma première battue, une nouveauté pour moi, qui ne m’étais jamais battue contre des êtres Humains. Je ne savais trop que penser de tout cela, seule une certitude persistait : Je devais le faire. Je passais en revue le contenue de mon sac : des herbes pour soigner des blessures diverses, des fortifiants nécessaires pour entretenir mes sorts, mon plus beau sceptre, ma tenue de combat luisait de milles feux. Nettoyée et ré-arrangée pour l’occasion.
J’ouvrais mon placard et mes yeux tombèrent sur ma massue. Devais-je l’emmener ? Je ne m’en séparais habituellement jamais… Mais l’aurore naissante me laissait présager que cette journée serait justement différente. Je ne pourrais la passer comme à mon habitude, avec légèreté et Force de Frappe. Oui, je venais de donner un nom à ma massue… Étrange. Je refermais mon placard. Elle ne fera pas parti de mon quotidien.
Apparemment, il ne manquait rien. Sur le pas de ma porte je jetais un coup d’œil circulaire à ma chambre, le portrait de mes enfants toujours sur ma table de chevet, ainsi que ceux de mes compagnons disparus.
Je change, pour vous… et pour le bien des terres argentées. Je tâcherais de vous faire honneur

Balançant mon sac sur l’épaule, je fermais ma porte et la verrouillait. Lentement, je descendis les marches menant à la salle commune, tâchant de m’imprégner de l’esprit CeLtIcS. La pièce était sale et couvert de poussière, je n’avais toujours pas pris le temps de la nettoyer. Je passais alors devant notre bibliothèque, prise d’un bête sentiment de nostalgie, je me mis à parcourir les rayons. Stupéfaite, je découvris les écrits d’Amren. Je ne savais pas, jusqu’à ce moment, qu’il écrivait. Je lu quelques pages. Je piochais des ouvrages de-ci de-là, tombais sur les miens, je les parcouru brièvement. Tiens, ceux d’Haldistress, je ne l’avais jamais apprécié lui, mais il avait été des nôtres. En remontant plus loin, ceux de Mumu, ma marraine à une époque désormais révolue.

Je soupirais.
Allons, il faut y aller.

Nouvelle salle, nouveau couloir. Je me retrouvais face à face avec Lhuz. Qu’est-ce qu’il fait là lui ? Songeais-je. Il tombe vraiment très mal, je me suis mise en retard avec ces vieux bouquins. Heureusement que je suis seule, les autres l’auraient déjà lynchés…
Puis je n’étais pas sure d’avoir envie de le voir à nouveau, il n’avait toujours pas compris ce que je tentais de lui inculquer…

Je le saluais, froidement, pressée d’en finir.

Lhuz
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[Lhuz]

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[Irenea]

Il voulait me parler il semblait assez grave.
Ça aussi, une nouveauté. Il parlait souvent, sans rien écouter de ce que les autres pouvaient lui dire. Mais si je n’entendais pas, si je ne m’arrêtais pas, ne commettrais-je pas la même erreur que lui ?
Soit Lhuz, mais pressons nous, comme tu l’as deviné, je suis somme toute très pressée ce soir. Tu tombes vraiment très très mal, je n’ai que peu de temps à t’accorder.

Il m’emboîta le pas, silencieusement. Nous passâmes devant la taverne, puis devant les écuries. Je m’occupais de ma monture et fidèle ami Foudre. Dans un silence que l’ancien CeLtIcS pris soin de respecter. Je prenais plaisir à caresser et préparer mon cheval pour la bataille, de ses naseaux soyeux sortait une légère brume à chacune de ses inspirations. Une fois bridé et sellé, je pris sa grande tête entre mes mains et plongeait mes yeux dans les siens, grands et sombres…

Foudre, mon vieux, nous partons en guerre. Tu n’es, tout comme moi, pas prêt, mais nous ferons de notre mieux.
Il hennit légèrement en réponse.

Lhuz nous regardait, toujours assis.

Une fois n’est pas de coutume, je ne montais pas en selle, mais pris les rênes en main et marchait à côté. Permettant ainsi au guerrier de suivre l’allure.
Je fermais la forteresse, elle serait seule ce soir.

En quelques pas, nous avions atteint la forêt. J’attendais que Lhuz prenne la parole, quand il le jugerait bon.
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[Lhuz]

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[Irenea]

Je restais songeuse…
Je m’arrêtais un instant et Foudre me poussa gentiment du nez. Je ne repris pas ma route pour autant.
Lhuz, je ne suis pas de ceux qui estiment que les pardons sont inutiles. Savoir reconnaître que l’on s’est trompé, accepter les conséquences, et finalement demander pardon, sincèrement, sans arrières pensées est une preuve que l’on peut avancer. Que l’on peut changer. Qui n’a jamais commis d’erreurs ? Qui ne s’est jamais trompé ? Personne ne peut affirmer telle chose.

Je le regardais en face, mes yeux dans les siens.
Je peux te pardonner les actes vils, et peu scrupuleux que tu as eu sous notre bannière. Je peux te pardonner la conduite que tu as eu après nous avoir quitté, refusant nos conseils. Tu étais jeune, tu as mûri. Du moins, je l’espère…

Je m’arrêtais, croyant percevoir un mouvement proche de nous.
Tu sais ce qui m’a blessé le plus, je te l’ai déjà confié. L’honneur CeLtIcS a une valeur et une dimension que tu ne peux, pour le moment atteindre, mais un jour peut être. Les mots que tu as prononcés à l’époque resteront à jamais dans ma mémoire, et en travers de ma gorge.

Les choses ont changé depuis, je me suis réveillée, et lorsque j’ai vu ta demande chez mes amis et alliés de la //Dark-Alliance\\, appuyée par Claudio, j’ai réfléchi. Si un être tel que lui veut te donner ta chance… Je ne sais de quoi vous avez parlé, mais il te croyait sincère… Alors je vais te laisser moi aussi une occasion de te racheter. Mais le chemin sera long, je ne te le cache pas. Quand à ma confiance. Je ne l’accorde que difficilement en temps normal… Rappelle toi ceci : Je ne suis pas la seule CeLtIcS ; pour avoir été des nôtres, tu sais qu’il n’y a pas de chef au sommet, et que toute décision est commune… Il te faudra aller voir les autres et leur parler.

Je sautais sur le dos de mon destrier.

Pour le moment, j’ai à faire, et je ne peux m’attarder plus longtemps, mais si le cœur t’en dit, nous pourrons en re-discuter à mon retour.
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[Goku]

-Encore faut-il que ses excuses soient sincères ...

J'avais, malgré moi, assisté à la triste scène. Je plaignais Irenea en silence. Je sors du bosquet, vêtu de mon habit de tout les jours, un long manteau noir, tête encapuchonnée. J'ai tout entendu, coïncidence ? Pas tellement, je voulais juste parlé à l'ambassadrice, une simple visite de courtoisie. Je m'approche d'eux, à pas de loup.

-Je commence à trop te connaître, Lhuz, l'homme à la verve soignée, mais ce que tu racontes, je ne ressens aucune sincérité, est-ce par obligation ? Je ne te passais pas aussi misérable, mais ça ne m'étonne plus.

Je retire ma capuche, signe de respect devant Irenea, je tourne la tête vers elle, en souriant.

-Désolé, je n'ai pas pu m'empêcher d'intervenir. Ne faîtes aucunement confiance à cette personne qui restera médisante toute sa vie. Il n'a aucune valeur, aucun honneur, juste un piètre roi qui ce dit blanchâtre, alors qu'il ternit.

Je regarde Lhuz, les yeux menaçant.

-Quant à toi, manant, retourne donc jouer avec tes pions et tes fous, mais ne vient pas amadoué mon amie avec tes paroles aussi vide que ton esprit. Que je ne te revois plus.

La brume de l'aurore s'est levé sur ce personnage dont quiconque lui donne sa confiance se retrouvera poignardé un jour au l'autre par cette même personne. Lhuz, éternelle girouette.
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[Irenea]

Aucune réaction… Rien, le silence, le vide et le néant. Je n’avais pas voulu au départ lui pardonner. Pourtant Claudio voulait lui donner sa chance et c’est bien la seule chose au monde qui avait pu m’infléchir sur ce point là. Je connaissais l’être devant moi, sans scrupules, sans émotions – pas même celle d’un dragon, lui se disant leur fils - sans remords, sans prise de conscience - délivrant une science infuse qu’il croyait avoir – sans réfléchir aux actes, paroles et conséquences.
Pourtant j’allais lui donner la chance de recommencer, à contre cœur, mais j’allais le faire, sans ma confiance toutefois, je le savais serpent et je m’en méfiais.

Puis Goku apparaît et brise le silence qui s’était installé. Je descends de Foudre au même moment ou il ôte sa capuche pour me parler, lui rendant son sourire Ses yeux m’en disent plus long que ses paroles, il a du nouveau. La communication est aisée entre nous, après tout, nous avons des origines communes – enfin une moitié d’origine pour ma part – et je viens seulement de l’apprendre, ange et ‘semi’-ange. J’emmagasine les nouvelles dans une partie de mon esprit.

Je pose un baiser sur la joue de Goku : Merci mon ami, je te revaudrais ça, tu m’ôtes une belle épine du pied.

Lhuz, quand à toi, tu viens de perdre ta dernière chance. Plus jamais je ne pourrais croire tes paroles et tes soit disant retour aux sources. Un revirement de ta part ? Si je t’ai tenu le discours précédent, soit assuré que cela n’était pas pour toi, mais par confiance en une autre personne. Les CeLtIcS t’ont tendu la main à tes débuts. J’étais prête à te tendre la mienne à nouveau. Plus jamais. Ma porte et celle des miens te seront désormais closes. A jamais.

Les nuages s’étaient accumulés au dessus de nos têtes, un grondement fit trembler l’air et un éclair déchira le ciel. La pluie commença à tomber, lourde, chargée de reproches et de bien plus…

Détournant les yeux des cieux, je les tournais à nouveau vers l’apostat. Ils avaient virés au rouge et luisaient. Mon autre moi. L’autre composition de mon être.

Je te donnerais le même conseil que mon ami ici présent. Ne reviens plus jamais ici ni importuner les CeLtIcS, je serais sans pitié. Tu as commencé ce chemin seul, tu le finira seul, Ta femme et ton enfant à naître te quitterons également - soit en certain – qui pourrait vouloir d’un être tel que toi une fois qu’il connaît ton moi profond ? Bon courage sur le sentier de la solitude.

Adieu Lhuz


Je me détournais de lui, il n’y avait rien à ajouter.

Mes yeux toujours carmins je cherchais Goku du regard : Rentrons, veux-tu ? Je déteste être mouillée quand il y a du vent et je t’offrirais à boire! Sauf si tu veux rejoindre ta chère et tendre, dans ce cas, embrasse la pour moi veux-tu ?
Peu a peu, mon regard ce fit moins lumineux, les pupilles reprenant leur couleur verte habituelle.
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